Alors que la mise à l’eau du Maxi Trimaran est prévue jeudi 19 avril (sous réserve d’une météo correcte), Thomas Coville, skipper de Sodebo et actuellement chef de quart et barreur à bord de Groupama 4 sur la Volvo Ocean Race, a fait une courte escale à La Trinité-Sur-Mer la semaine dernière.

Pendant que le skipper de Sodebo tourne une fois de plus autour de la planète à la voile, son équipe technique a travaillé tout l’hiver au chantier pour améliorer les performances du Maxi Trimaran. Thomas Coville qui vient de passer le Cap Horn pour la neuvième fois et est en voie d’achever son septième tour du globe, reconnaît que « le tour du monde en solo est un objectif obsessionnel. Tout ce que nous faisons aujourd’hui sur ce bateau, c’est pour ce record ultime. »

Si la météo le permet, le trimaran de 105 pieds aux couleurs de Sodebo sera remis à l’eau jeudi, dans l’après-midi à la cale de Saint-Philibert, avec une nouvelle déco qui sera dévoilée à cette occasion.

Alors qu’il y a quelques années, Thomas Coville et Sodebo avaient choisi le symbole de la Statue de la Liberté et l’art du graffiti qui figuraient l’un et l’autre en bonne place sur la grand’ voile et les coques du trimaran, le Grand Sud a, cette fois, influencé la nouvelle création.

Réalisée par Jean-Baptiste Epron qui signe depuis quelques années et avec talent le graphisme de nombreux bateaux de courses et de croisières, la nouvelle déco du trimaran Sodebo va de nouveau surprendre. « L’albatros est une idée de Tom qui y voit le symbole des mers du Sud et de l’univers que nous rencontrons là-bas et nulle part ailleurs, » raconte Jean-Baptiste Epron. « Il fallait faire cohabiter le rêve avec les messages de Sodebo. Il fallait aussi que le bateau ressemble au skipper afin qu’il se sente bien à bord. Les partis pris retenus mettent en valeur les formes uniques de ce bateau. J’ai utilisé les courbes qui ont guidé le positionnement des éléments, en l’occurrence les ailes, le bec et l&rs quo;œil de l’oiseau. »

Pour Patricia Brochard, coprésidente de Sodebo, « la présence de l’albatros sur le bateau représente celui qui vit en toute liberté dans un univers hostile. Dans notre monde complexe, nous rêvons de voir nos entreprises parvenir à cet équilibre, à cette sérénité qui permet de continuer à avancer. » Le skipper y voit, lui, « le symbole d’un mouvement qui ne s’arrête jamais comme le fait l’albatros, cet oiseau rare et esthétique. Nous sommes sur un projet rare et unique. » Voici ce que nous confiait le marin, la semaine dernière, impatient de voir naviguer son magnifique oiseau du large.

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