Hospitalité façon kiwi
Plus de 47 000 personnes pour accueillir les concurrents, de nombreux bateaux spectateurs et un engouement sincère : de retour à Auckland pour la première fois en 10 ans, la flotte de la Volvo Ocean Race a reçu un accueil chaleureux ce week-end.
« Des milliers de personnes étaient de sortie et nous ont suivis tout le long de la côte. C’était fantastique – vraiment cool. »
« Comme prévu, l’accueil était absolument génial, » reconnaît Stu Bannatyne, le co-skipper de CAMPER with Emirates Team New Zeland. « Auckland ne nous a pas déçus. C’est super d’être de retour ici. »
C’est la huitième fois que la course s’arrête à Auckland depuis la première édition en 1973 – mais la première fois après 10 ans d’absence.
« La Cité des voiles » a ouvert la Viaduct Harbour aux bateaux et au village de la course, en plein centre ville. Ouvert de 9 à 21h (heure locale) du 8 au 18 mars, le flot de visiteurs y est constant.
Un engouement que savourent les concurrents. D’ailleurs, sur les 66 marins de la flotte, 19 sont Kiwis ! Pour eux, l’escale a plus de sens encore, c’est un retour à la maison.
« C’était un accueil néo-zélandais typique, » explique Richard Mason, originaire d’Auckland.
Malgré la sixième place de son équipage, le chef de quart de Team Sanya a été ébahi par la chaleur de l’accueil qui a suivi leur arrivée, dimanche.
« Des milliers de personnes étaient de sortie et nous ont suivis tout le long de la côte. C’était fantastique – vraiment cool. »
Le skipper de PUMA Ocean Racing est américain mais a lui aussi apprécié la réception réservé à Mar Mostro, deuxième à Auckland.
Ken Read : « Ça faisait beaucoup de monde ! La Nouvelle-Zélande est clairement un pays de voile.
« Dire que c’est un plaisir d’être ici est un euphémisme. Le soutien qu’on reçoit est incroyable. »
L’hospitalité locale décroche même un sourire à Will Oxley, le navigateur australien de CAMPER, battu de 93 secondes par Telefónica à l’arrivée …
« C’est sûr, on a assuré le spectacle, et Auckland aussi. C’était génial. Nulle part ailleurs au monde vous n’avez un accueil comme celui-là. »