Ce matin, Groupama sailing team a repéré une voie d’eau à l’étrave à 100 milles de l’arrivée, colmaté la fuite, pompé plus d’une tonne d’eau et est arrivé en vainqueur à Auckland. Pas mal ! Maintenant, au port, c’est l’équipe technique qui s’attaque à la réparation.

Pierre Tissier – Groupama sailing team

[quote]S’il y a ce qu’on voit là, ça devrait aller assez vite.[/quote]
« On a trouvé un impact qui a propagé des délaminages, » explique Pierre Tissier, responsable de la construction de Groupama 4. « Une zone sous la « colision bulkhead », la cloison de collision, est délaminée. »

Le bateau français a été gruté et mis à sec et une section d’une mètre à l’étrave a été coupée pour inspecter les dommages de plus près.

« C’est assez facile à solutionner, » explique Tissier, confiant. « On est encore au stade de l’inspection. S’il y a ce qu’on voit là, ça devrait aller assez vite. »

Groupama sailing team estime que l’impact et la délamination ont été provoqués par les très dures conditions de mer au nord de la Nouvelle-Zélande, il y a 48 heures. Mais Tissier n’exclue pas la théorie de l’OFNI.

« L’équipage a vraiment été malmené à Cap Reinga, il y avait sept ou huit mètres de creux avec du vent de face. Ils étaient tous inquiets pour la structure et se demandaient comment ça pouvait tenir.

« C’est lié à ça mais on pense aussi que quelque chose a touché l’étrave. »

Avec la course In-Port prévue samedi prochain et le départ de l’étape 5 le dimanche, l’équipe technique est plutôt pressée … « Tout notre staff composite est au boulot 24/24. Franck, lui, se repose. Il le mérite ! »

Source

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *