Tous prêts pour le SPI Ouest-France
Samedi 24 mars a sonné la fin du Challenge de Printemps 2023 de la Société Nautique de La Trinité-sur-Mer (SNT) avant le grand rendez-vous du début de saison : le Spi Ouest-France Banque Populaire Grand Ouest.
117 équipages ont participé aux quatre week-ends d’entraînement et ont pu valider entre 7 et 11 manches selon les séries, malgré des conditions météorologiques souvent soutenues. Pour ce dernier week-end, le Président de Comité de Course, Gilles Bricout, a lancé un parcours côtier de 14 milles dans 15 à 18 nœuds de vent pour toutes les séries. La journée de dimanche a été annulée pour préserver les marins et les bateaux.
En IRC A, l’indétrônable Nicolas Loday (Codiam) remporte ce Challenge devant Jacques Pelletier (Qualiconsult) et Philippe Baetz (Musix).
En IRC B, Olivier Kayser (Nuage II) l’emporte devant Benoït Rousselin (Delnic) et Camille Sauzières (Crescendo).
Olivier Lunven (Sapajou) s’impose en IRC Double, suivent Marc Alperovitch (Timeline) et Régis Vian (CMG Groupe EJ).
Patrick Allain (Bo Goss) est le vainqueur en Osiris Habitable A, Samuel Blevin (Axylone-Joke) et Matthieu Visbecq (Esprit de Sel VI) complètent le podium.
Du côté des Osiris Habitable B, Stéphane Briard (Yd’Isles) s’impose devant Erwan Lebeau (Souezhadenn) et Guénolé le Maux (Kalliste).
Mathieu Jones (Alternative Sailing) termine sur la plus haute marche du podium en Mach 6.5, complété par Jérôme Outin (MicMach) et Yann Sassy (L’Ankou).
En J70-J80, trois J80 trustent le podium : Bertrand Ravary (Balajo), Alain Duyck (Jeolla Do) et Léonard Briot de la Crochais (Esprit de Sel). Le premier J70, Oliver Guillemot (Pesk Ni J) termine en 4e position.
En Grand Surprise, Lionel Cazali (Lascar) l’emporte in extremis devant Erwan de Larocque Latour (Zèbre). La troisième place revient à Vincent Guillerme (Sacripant).
Tous ces marins ainsi que de nombreux autres se retrouveront dans la baie de Quiberon du 6 au 10 avril, pour le Spi Ouest-France BPGO, organisé depuis 45 ans par la SNT et le célèbre quotidien régional, son partenaire historique.
Françoise le Roux, directrice de la SNT :
« 413 équipages sont d’ores et déjà attendus, les autres peuvent encore s’inscrire jusqu’au 1er avril. On revient aux chiffres d’avant Covid, c’est une bonne chose. Nous sommes ravis du nombre de Figaro 3 inscrits, c’est la première fois qu’il y en a autant. Ils seront présents à La Trinité-sur-Mer dès le week-end prochain pour le Trophée Laura Vergne Spi OF BPGO, régate « d’avant-Spi » pour se mettre en jambe.
Le Spi OF est une grosse machinerie. La SNT organise cet événement depuis 1978 et est en charge de tous les aspects nautiques de la régate : les inscriptions, la mise en œuvre de moyens nautiques et humains, le matériel, l’intendance pour les équipes « mer ». Tout ceci me prend trois mois par an en plus de la dizaine de personnes qui travaille dessus pendant un mois et demi. C’est beaucoup de boulot mais nous sommes prêts pour cette nouvelle édition. »Thierry Bujon de l’Estang, nouveau président de la SNT :
« Je suis le Spi OF depuis que je suis enfant, je l’ai couru deux ou trois fois mais j’ai surtout été en mer en tant que bénévole sur les bateaux sécu ou mouilleurs. C’est une belle fête nautique où il n’y a que des passionnés, qu’ils soient amateurs ou professionnels. Le fait que les gens viennent s’entraîner en plein hiver dans des conditions sportives lors des Challenges organisés par la SNT en est la preuve. Il y a finalement très peu d’événements où un si grand nombre de bateaux se retrouvent pendant quatre jours d’affilé.
La durée du partenariat avec Ouest France est formidable, cela nous permet d’évoluer et de nous adapter. Nous voyons de nouvelles séries se développer telles que les Double depuis quelques années, tout en constatant que les séries « classiques », comme les 31.7 ou les Grand Surprise, sont toujours aussi présentes.
Le Spi OF est une sacrée logistique pour nos équipes, nous sommes sur la dernière ligne droite et on sent bien l’accélération. Tout ceci se déroule dans un bon esprit et avec toujours en tête la sécurité de tous. Le seul aléa sera comme toujours la météo.
Ce sera le premier Spi où je ne serai pas sur l’eau, c’est un peu frustrant. Cette régate, c’est une histoire familiale et de transmission, mes enfants seront sur le semi-rigide à ma place cette année. »