Samedi, la course ne pouvait pas être plus serrée. Dimanche matin a prouvé le contraire, les quatre équipes sont alignées sur une ligne de 13 milles s’étendant du nord au sud, mais séparées par moins de 1 mille au classement. Tout cela après trois semaines de course.

La raison provient d’une dorsale anticyclonique et des vents faibles qui l’accompagnent et qui font obstacle à la progression des équipes vers l’est.

Dans ces conditions, le vent est légèrement plus fort au sud, et les équipes ont donc empanné à tour de rôle vers le sud, perdant quelques milles au classement à mesure qu’elles se rapprochaient de la zone d’exclusion des glaces, avant de regagner du terrain lorsque l’équipe suivante plongeait à son tour vers le sud.

Ce schéma météorologique devrait perdurer jusqu’à lundi, lorsque la dorsale commencera à se dissiper et que des vents plus forts reviendront.

« Il y a une dorsale devant nous et une dépression derrière, nous sommes donc un peu coincés au milieu », explique Paul Meilhat, le skipper de Biotherm, pour décrire la situation.

Cela vaut vraiment la peine de jeter un coup d’œil au contenu des bateaux aujourd’hui. Dans des conditions relativement calmes, les équipes effectuent des réparations, des vérifications du bateau et du mât, ainsi que de nombreux vols de drones.

Lorsque Rosie Kuiper de Team Malizia est montée dans le mât, elle a pu voir les trois autres bateaux depuis le haut du gréement.

Si les deux derniers jours ont apporté un répit par rapport aux conditions typiques des latitudes sud, les prévisions indiquent que celui-ci sera de courte durée, puisque la brise sera de nouveau au rendez-vous en début de semaine.

Selon les derniers routages météo, les équipes passeront le cap Horn dans une semaine, les 26 et 27 mars, tandis que l’ETA à Itajaí, au Brésil – avec moins de certitude – est fixée au premier week-end d’avril.

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