Team Malizia est en tête ce jeudi alors que les cinq équipes IMOCA ont empanné pendant la nuit et s’éloignent de la zone d’exclusion des glaces le long du 45e parallèle sud, pour se diriger vers la ligne d’arrivée, au Cap.
Il reste à présent moins de 900 milles à parcourir, mais un obstacle majeur subsiste – une dorsale anticyclonique avec des vents très faibles – qui sépare la flotte du Cap.
Le vent devrait se renforcer par l’ouest, ce qui bénéficiera à GUYOT environnement-Team Europe et Biotherm qui pourraient espérer se rapprocher des leaders.
Il est fort possible que les cinq équipes se retrouvent ensemble à l’approche finale du Cap, alors qu’elles étaient séparées de plus de 400 milles ce jeudi midi.
En fait, les leaders commencent déjà à ralentir, tandis que les bateaux de derrière tiennent de meilleures vitesses et comblent l’écart.
Charlie Enright, skipper de 11th Hour Racing Team, deuxième, actuellement coincé entre Maliza et Team Holcim-PRB, troisième, décrit la situation.
« (Nous tirons) vers Le Cap, qui correspond à une trajectoire nord-est sur laquelle nous allons rencontrer une dorsale. Toute la flotte va se comprimer et nous devrons être sur nos gardes : ce sera premier arrivé, premier sorti. Nous pourrions tourner en rond pendant un moment et n’importe qui pourrait doubler n’importe qui. Puis nous terminerons cette étape par un sprint côtier épuisant de 100 milles… Nous devons rester frais jusqu’à la fin ».
Ce ne sera pas facile. Cette étape a déjà été très éprouvante et l’heure d’arrivée prévue ayant été repoussée de deux ou trois jours, tandis les équipes arrivent à court de nourriture. Elles se sont rationnées depuis quelques jours déjà, ce qui accroît le stress physique et mental des derniers jours de cette deuxième étape.
L’ETA pour Cape Town est fixée au dimanche 12 février.
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