À 150 jours avant le coup d’envoi
Le 30 avril, dans tout juste 150 jours, le coup d’envoi de la Transat Paprec sera donné. Cette course transatlantique historique en double du circuit Figaro a sacré les plus grands marins, comme Thomas Ruyant, récent vainqueur de la Route du Rhum – Destination Guadeloupe en IMOCA. Pour la première fois en 2023, cette épreuve monotype se disputera en double mixte.
La mixité, grande première
Sous l’impulsion de son Partenaire Titre Paprec, de son organisateur OC Sport Pen Duick, et du soutien de la FFVoile et de la Classe Figaro Bénéteau, la Transat Paprec devient la première course transatlantique en double mixte. Le monde de la course au large est unanime : ce tournant vers la féminisation de notre sport est nécessaire, comme en témoigne Alain Gautier, vainqueur de l’édition de 1996 aux côtés de Jimmy Pahun : “Ce passage de la Transat Paprec en double mixte est une excellente nouvelle” ou Karine Fauconnier, vainqueure en 2000 en duo avec Lionel Lemonchois, et qui reste, à ce jour la seule femme à avoir remporté cette épreuve “Je suis enthousiaste à l’idée du double mixte, ça fait des années que je me bats pour !” Pour cette grande première, une quinzaine d’équipages sont attendus. “Le plateau en 2023 sera plus complexe à composer que d’habitude du fait de la mixité mais c’est une super dynamique qui paiera dans le temps” assure Alain Gautier. Ses organisateurs et partenaires en sont convaincus !
Seule transatlantique à armes égales !
Si l’exigence du circuit Figaro n’est plus à démontrer, la Transat Paprec, seule course transatlantique inscrite à son calendrier, ne fait pas figure d’exception. L’épreuve, inscrite au Championnat de France Élite de course au large, fait partie des deux épreuves phares du circuit avec la Solitaire du Figaro. Cette course a sacré les plus grands marins, d’hier à aujourd’hui, de Jean Le Cam à Thomas Ruyant, récent vainqueur de la Route du Rhum – Destination Guadeloupe en IMOCA, pour ne citer qu’eux. Tous témoignent de l’exigence de l’épreuve.
Nils Palmieri, vainqueur avec Julien Villion de l’édition 2021, la première disputée sur la 3e génération de Figaro Beneteau témoigne : « La course est difficile, c’est la seule transat sur laquelle tout le monde a le même bateau. Le Figaro Beneteau 3 mouille beaucoup, il fait du bruit. C’était assez violent ! Sur ce bateau, en double, tu ne mets jamais le pilote automatique.” Quant à Maël Garnier, qui disputera au printemps prochain sa toute première transatlantique, il s’enthousiasme du format : “J’aime beaucoup le double, tu exploites tout le potentiel du bateau. Le rythme est super intense.” Et ce rythme, il faut le tenir durablement : 18 jours, 05 heures 08 minutes et 03 secondes étant le temps de course record établi par Nils Palmieri et Julien Villion lors de la précédente édition.
Des territoires uniques
À ce format exigeant et exclusif – le double mixte sur un support monotype – s’ajoute une composante indéniable du succès de cette course : ses territoires ! De sa ville de départ Concarneau en Région Bretagne – destination touristique bretonne de premier plan grâce à son littoral et la richesse de son patrimoine historique – à sa destination, l’île de Saint-Barthélemy, ces territoires ne manquent pas d’atouts !
Leurs habitants sont des fervents supporters de cette épreuve historique, créée il y a plus de 30 ans. Après avoir traversé un océan, l’accueil réservé aux marins à leur arrivée sur « la perle des Caraïbes » est tout simplement unique. Ce sont les skippers qui en parlent le mieux, et pas seulement les vainqueurs ! Violette Dorange, 9e de la dernière édition avec le Britannique Alan Roberts l’atteste : “L’ambiance à l’arrivée à Saint-Barth, c’était quelque chose de dingue. C’était vraiment un moment magique.” En 2023 sans aucun doute, la magie opérera de nouveau !