Le golfe persique, écrin du 7e Sail GP
Pour la première fois de son histoire, SailGP installe ses quartiers à Dubaï, aux Emirats Arabes Unis. Les 12 et 13 novembre, après un mois et demi de pause, les 9 équipes internationales vont célébrer leurs retrouvailles dans les eaux turquoise du golfe persique. Vainqueurs à Cadix, troisièmes au classement général provisoire, les Français comptent bien surfer sur leur belle dynamique et asseoir leur position dans le haut du tableau.
« Prendre un peu de repos nous a tous fait du bien ! » concède Quentin Delapierre. Ce mardi, le clan français s’envolait pour Dubaï, après une pause bienvenue. Ce week-end (12 et 13 novembre), ils seront de retour aux affaires en compagnie de leurs 8 concurrents, pour cette épreuve qui marque l’entrée dans la deuxième partie de la saison 3.
Un beau bilan à mi-parcours
Victorieux en Espagne, troisièmes au classement général provisoire derrière la Nouvelle-Zélande et l’Australie, les Bleus ont changé de statut en l’espace de quelques mois. « En termes de classement, on a outrepassé ce qu’on envisageait. Peu de monde nous voyait là où on est aujourd’hui ! remarque le pilote du F50 tricolore. Nous avons eu la chance de ne pas avoir de casse majeure, mais ce que l’on retient surtout, c’est notre état d’esprit, notre manière de naviguer ensemble. Tout le jeu va consister à conserver ce mode de fonctionnement, à tenir notre position et à regarder devant. Pour une jeune équipe qui se construit, cela reste un challenge, mais c’est un challenge qui nous stimule et qui nous donne la niaque pour attaquer cette deuxième partie de saison ».
Un plan d’eau propice au vol et aux combats rapprochés
Reste que le niveau global de la flotte s’élève inexorablement et que le plan d’eau particulier de Dubaï risque d’amplifier encore l’intensité des débats. Enserré entre les quais de port Rashid et de grandes langues de sable qui protègent des entrées maritimes du golfe persique, le terrain de jeu, presque fermé, très étroit, va offrir des eaux plates, propices au vol et à la régate au contact. « A priori, ce plan d’eau, c’est presque un billard ! Cela paraît facile, mais tout le monde va attaquer, voler plus haut, aller plus vite. Il sera important de mettre l’accent sur les phases de décollage, d’autant qu’à priori, le vent ne sera pas très fort », poursuit Delapierre.
Kévin en famille : un autre Peponnet dans la place !
Le coach Thierry Douillard étant retenu dans la cellule routage de Thomas Coville/Sodebo pendant toute la durée de la Route du Rhum, il sera remplacé par…. Thierry Peponnet. L’oncle de Kévin, double médaillé olympique en 470 (Or en 1988 à Séoul, Bronze en 1984 à Los Angeles) est un des plus brillants régatiers français qui a aussi beaucoup coaché. Il connaît bien le plan d’eau de Dubaï pour y avoir disputé plusieurs épreuves.
Côté stratégie, c’est Amélie Riou qui officiera aux côtés de Quentin Delapierre, François Morvan, Kévin Peponnet, Matthieu Vandame, Olivier Herlédant et Timothé Lapauw.
Les Français n’auront que peu de temps pour se mettre dans le bain et s’acclimater à la chaleur de Dubaï (35 degrés en ce moment). Une navigation jeudi précèdera les régates officielles d’entraînement vendredi, avant le lancement de la compétition samedi à 15h00 (heure locale), 12h00 heure française.