Patienter… Mettre en place toute la logistique pour un départ imminent, dire au revoir à la famille, avoir les bottes aux pieds, l’adrénaline qui monte et… Rester finalement au chaud pour quelques jours encore. Ce sont les aléas des départs en Record autour du Monde. Si la situation n’est pas très confortable pour les marins et leurs équipes, elle demeure néanmoins classique.

« Nous sommes toujours sur une fenêtre possible le dimanche 19 ou le lundi 20 décembre. Les modèles américains et européens divergent un peu. Mais un départ semble possible et c’est bien pour cela que nous sommes en Code Orange « , explique Romain Pilliard.

Le skipper du Trimaran Use It Again! ajoute :

 » Quand on se prépare à une épreuve comme La Route du Rhum, on sait que l’on devra composer avec une météo imposée. Sur un Record, c’est différent. Pour ce départ du Record du Tour du Monde à l’Envers, nous n’avons pas besoin d’une fenêtre météo parfaite comme l’équipe de Spindrift par exemple, qui espère battre le Trophée Jules Verne en 40 jours. Nous souhaitons néanmoins partir avec des conditions météo qui nous permettront d’aborder le passage du Cap Horn avec un bateau en état d’affronter les mers du Sud. Entre mercredi et jeudi, nous observions de près une dépression au large des Açores. Nous nous préparions à la traverser avec des conditions toniques (un peu plus de 30 nœuds) mais en quelques heures, la dépression est remontée très vite générant des vents de 50 nœuds. On ne va se mentir, nous n’avons aucune raison d’aller nous faire mal pour le plaisir dès le départ. « 

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