Anaïs Mai Desjardins, 20 ans, dunkerquoise, a pour ambition une participation gagnante aux Jeux de Paris 2024 dans la catégorie des kitefoils qui feront leur première apparition Olympique sur le plan d’eau de Marseille. La jeune femme, soutenue comme le kayakiste Maxime Beaumont et le club ASL Canoë-kayak Grand Arras par la Banque Populaire du Nord, est vice-championne de France 2020, championne d’Europe Junior 2018. En plus de ses études de médecine à l’université de médecine de Lille, elle s’entraîne ardemment au sein du pôle espoirs kitesurf de Dunkerque, une structure diligentée par la Fédération Française de Voile, une autre entité parrainée par la Banque Populaire. Zoom sur une championne en herbe qui voit haut !

A l’instar d’une Perrine Laffont en ski de bosses, Anaïs Mai Desjardins a une carrière précoce. La jeune championne a déjà gagné et baigne dans son sport depuis longtemps poussée par ses passionnés de parents.

« Mon papa a commencé le kitesurf très tôt. J’ai débuté le kite à 13 ans. Je n’ai pas commencé avant car je ne faisais pas le poids et ce n’était pas bien question « sécurité » explique Anaïs. « J’ai vécu jusqu’à mes 15 ans en région parisienne. Tous les week-ends, nous partions sur la Côte d’Opale pour pratiquer le kite. A un moment donné, mes parents ont décidé de déménager afin d’assouvir notre passion commune. » Direction la cité du corsaire Jean Bart où Anaïs intègre la section sportive du lycée de l’Europe qui lui permet de naviguer très régulièrement. « J’ai été repéré par le pôle espoirs de Dunkerque. On s’est rendu compte que le kite était notre vie alors on a fait le grand saut de l’Ile-de-France aux Hauts-de-France. »

Anaïs commence son cursus par le freestyle et décroche de bons résultats. Lorsqu’elle découvre le foil, sorte de lame en carbone qui permet de sustenter la planche de kite, c’est une révélation. « Par rapport aux autres supports du kite, j’ai aimé tout de suite être au-dessus de l’eau et libre, d’avoir l’impression de voler. Et en kitefoil, il ne s’agit pas uniquement d’aller vite. Il y a aussi beaucoup de stratégie par rapport au vent et au courant et de tactique par rapport à ses adversaires comme en régate sur des voiliers avec des remontées au vent et du portant. »

Le format Olympique en kitefoil n’est pas encore tout à fait défini mais il se courra en relai mixte et sur des manches très courtes, 3 minutes par athlètes. Au niveau national, Anaïs fait désormais partie des grands espoirs et ne connait pas encore vraiment sa place au niveau international tant de jeunes femmes se sont mis en tête de prendre le départ des Jeux Olympiques de Paris 2024 qui seront une première pour le kitefoil. « Je vais tout faire pour me qualifier. D’ici là, je vais participer à de nombreux stages organisés par la Fédération Française de Voile et par le pôle Espoirs Kitesurf Dunkerque, dont le responsable Eric Watin, a missionné, en tant qu’entraîneur, Matthieu Girolet, ancien figariste et spécialiste du kitefoil, il a bouclé notamment un Tour de France sur ce support ».

En parallèle, Anaïs poursuit des études de médecine, elle est en troisième année. « Comme la Banque Populaire du Nord, l’université de Lille et sa Fondation m’aident beaucoup. Elles vont me permettre d’étaler mon cursus universitaire afin de me préparer sereinement en vue de décrocher une sélection pour les Jeux Olympiques. »

Et quand on demande à Anaïs de se définir, la jeune championne n’hésite pas une seconde : « Je suis perfectionniste. J’aime aller au bout des choses. Je pense être joviale et souriante. Je croque la vie à pleines dents en essayant de jongler avec mes multiples activités. »

Un parcours de réussite que les collaborateurs de la Banque Populaire du Nord vont suivre avec passion pendant quelques années et jusque l’événement planétaire et sportif qui se tiendra en 2024 en France.

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