Un tour du monde à l’envers pour changer le sens des choses !
Le RECORD du TOUR MONDE à l’envers, contre les vents et courants dominants, un nouveau défi pour le trimaran de l’économie circulaire et son skipper Romain Pilliard. Celui-ci s’élancera en double autour de la planète cet automne sur Use It Again ! pour un record hors du commun. L’objectif : prouver qu’il est possible de penser performance et de vivre des aventures exceptionnelles tout en minimisant notre impact sur la planète. Le tour du monde de Use It Again ! permettra aussi de créer la première cartographie sonore océanique mondiale, en collaboration avec des scientifiques spécialistes de la pollution sonore océanique. Il est temps non seulement de penser mais d’agir différemment, et le résultat n’en sera pas moins beau !
Une aventure à contre-courant
Partir 16 ans après le Record d’Ellen MacArthur sur ce trimaran géant de 23 mètres rénové et entretenu selon les principes de l’économie circulaire, est la démonstration que la qualité de la performance sportive et de l’aventure humaine, n’est pas réservée aux projets les plus innovants et impactants pour la planète. Après une Route du Rhum en 2018 et de nombreux milles pour promouvoir l’économie circulaire, Use It Again ! s’attaque dès l’automne prochain au record du tour du monde à l’envers. « Nous voulions un projet raisonné et raisonnable. J’ai toujours été convaincu que la notion de performance ne passe pas forcément par la course à l’innovation et à la technologie ! La performance absolue a un coût écologique que l’Homme ne peut plus assumer. Tenter ce record avec ce bateau, c’est aussi une performance sportive et technique mais avec un impact quasi nul sur la planète. Je veux montrer que non seulement l’aventure humaine ne sera pas moins belle que sur un Trophée Jules Verne avec un bateau neuf par exemple, mais qu’il est nécessaire de faire rêver le plus grand nombre autrement », explique Romain Pilliard, skipper de Use It Again !.
Un record de l’extrême : une première en double.
Un tour du monde sans escales contre les vents et les courants dominants, un parcours d’environ 34 000 milles, réalisé à ce jour par seulement 5 marins depuis 1895, contre près de 300 pour le Vendée Globe. Le temps de référence sur ce parcours est détenu depuis 2004 par le français Jean-Luc Van Den Heede en 122 jours et 14 heures, mais aucun record en équipage n’a été homologué par le WSSRC. « J’ai travaillé cet hiver avec Christian Dumard (Routeur et météorologue) et nous avons étudié ensemble les différentes routes qui s’offrent à nous et le projet a mûri dans ma tête. Partir près de quatre mois autour du monde, ce n’est pas rien mais je suis prêt à relever le challenge », se réjouit le skipper du trimaran Use It Again !. « Le contournement du Cap Horn d’Est en Ouest est l’une des grandes difficultés du parcours, c’est un record très engagé auquel personne ne s’est attaqué depuis Yves Le Blévec sur Actual en 2017 », précise Christian Dumard.
Agir et sensibiliser pour la protection de l’Océan
Construit en 2003 pour la britannique Ellen MacArthur, ce trimaran de 23 mètres a été rénové par l’équipe de Use It Again ! dès 2016. Objectif : sauver ce trimaran et réduire au minimum l’impact de son refit sur l’environnement selon les principes de l’économie circulaire : Réduire – Réutiliser – Recycler. Fiable et robuste, c’est aujourd’hui, le bateau idéal pour s’attaquer au Record du Tour du monde à l’envers. Quelle plus belle seconde vie pour ce trimaran de légende, l’un des projets les plus novateurs de l’époque, que de défendre désormais une autre vision de l’avenir. Il est devenu aujourd’hui un exemple concret de l’économie circulaire. Si la sécurité et la fiabilité sont une priorité absolue, le matériel et les pièces du bord sont autant que possible remplacés par de l’occasion, récupérés auprès d’autres équipes ou reconditionnés par des fournisseurs et surtout, la fin de vie de chaque pièce est anticipée.
S’attaquer au Record du Tour du Monde à l’envers, c’est aussi l’opportunité pour Romain Pilliard de mettre à profit les milles parcourus pour aider les scientifiques. Ainsi, en collaboration avec des scientifiques spécialistes de la pollution sonore des océans, il réalisera une cartographie sonore de la pollution sonore des océans, une première !