Fermez les écoutilles, ouvrez grand les oreilles, mais surtout accrochez-vous avant de vous laisser emporter par la force de l’océan, le souffle du vent, la puissance des éléments à bord du Maxi Edmond de Rothschild. À l’affût dans le raffut, Yann Riou, médiaman embarqué, tend le micro à ses partenaires de navigation extrême sur le Trophée Jules Verne. Une belle invitation sonore à partager le quotidien hors normes de ces six hommes d’équipage engagés dans la chasse au record de vitesse autour des mers du globe.

Saison 1 : La descente de l’Atlantique

Épisode 1 : Bienvenue dans l’inconfort du bord

Et ça commence fort, de plain-pied dans une descente de l’Atlantique qui débute toutes voiles dehors, à bribes rabattues à plus de 30 nœuds moyens ! Derrière les chiffres, les mots saisis à l’intérieur du cockpit, tout comme les bruits captés sur le pont dans le vif de cette navigation de haut vol, témoignent de la réalité d’une course contre le chrono à rythme effréné. Dans cet épisode d’ouverture, David Boileau et Morgan Lagravière nous font le récit audio de leurs premières anecdotes vécues dans l’intensité de cette compétition au meilleur niveau de performance océanique. Et ça débute tambour battant au large du Portugal. On y entend la houle qui gronde, les paquets de mer qui déferlent, le vent qui siffle en rafales, le bateau qui fonce et accélère sur la crêtes des vagues, ne laissant aucun répit aux hommes sur le pont sommés de bien s’agripper. Bienvenue dans l’inconfort du bord !

David Boileau : vol plané… heureusement contrôlé

« Je venais d’évacuer l’eau qui était dans les fonds. Je voulais m’assurer que le hublot de la cuisine était bien fermé, car ça pouvait venir de là et je me suis allongé au-dessus de la cuisine pour fermer les poignées jusqu’à ce que ce bateau plante. J’étais bien accroché à ces poignées, mais j’ai tout lâché et je me suis retrouvé quasiment dans le compartiment bannette. Dans mon vol, heureusement j’ai réussi à me rattraper (…) J’aurais pu me faire mal. Mais j’ai eu un peu de chance et j’ai réussi à me rattraper dans mon vol ! »

Morgan Lagravière : gare aux décélérations !

« Je profite d’un beau spectacle. Je viens de me réveiller, les couleurs sont sympas, avec du blanc sur la surface de la mer. Cela veut dire qu’il y a du vent. Et à voir les speedos et les anémos du bateau, ça tartine, comme on dit ! Dans la bannette, mais aussi et surtout dans le cockpit à l’extérieur, on se retrouve parfois dans des positions où malgré le fait que tu sois tenu, tu finis par passer au-dessus de l’objet sur lequel tu étais en appui. Même en entraînement avec le bateau, on a rarement connu de telles décélérations. Il faut faire attention. La bêtise-blessure peut arriver vite et reste beaucoup plus difficile à gérer dans cet environnement, il faut faire vraiment gaffe. »

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