Une immense envie de Vendée Globe
L’IMOCA Bureau Vallée 2 est désormais amarré aux Sables d’Olonne depuis jeudi 15 octobre. Louis Burton et toute l’équipe du projet voile peuvent être fiers du travail accompli pour être au départ, le 8 novembre prochain, du 9ème Vendée Globe. « Il n’y a plus d’embûche pour prendre le départ de cette course magique » confiait ce matin Louis Burton. 7ème il y a quatre ans de cet incroyable tour du monde en solitaire sans escale et sans assistance, le skipper de Bureau Vallée 2 repart avec une énorme envie sur son foiler, ancien vainqueur avec Armel Le Cléac’h du Vendée Globe 2016.
Le port des Sables d’Olonne se remplit depuis hier soir. Les instructions de course précisent en effet que tous les IMOCA doivent être amarrés au ponton avant ce soir vendredi 16 octobre, 19h. Louis Burton et une partie de son équipe technique ont pris les devants et ont profité du convoyage depuis Saint-Malo pour tester une toute dernière fois l’IMOCA à foils de génération 2015, et faire un stop à Concarneau pour sortir de l’eau la machine, vérifier une ultime fois la carène…
Un avant-goût de globe
Accompagné par les dauphins et les camarades de jeu (Charal, Apivia, PRB…), cette dernière ligne droite, avant de s’amarrer pour trois semaines dans le port vendéen, aura été bénéfique pour Louis et son équipe. « C’était juste la dernière fois que nous naviguions ensemble avant de partir autour du monde. La dernière fois que nous pouvions constater que Bureau Vallée 2 est prêt ! ». Ainsi, Louis va désormais vivre ces derniers jours à terre entre rendez-vous médias, tous derniers préparatifs et confinement. Car 7 jours avant le grand saut le 8 novembre prochain à 13h02 très exactement, le skipper de Bureau Vallée 2 devra rester confiné avec ceux qui l’accompagneront dans le chenal et jusqu’à la ligne tant attendue.
Louis Burton
« Le convoyage s’est déroulé en deux temps avec un départ de Saint-Malo lundi dans des conditions musclées. Nous avons eu un premier bord rapide qui nous a permis de nous rassurer sur la performance du bateau. C’était du près, dans des conditions toniques jusqu’à la pointe Bretagne. Nous nous sommes arrêtés à Concarneau pour faire une dernière sortie d’eau du bateau. Toute l’équipe a bossé dur toute la soirée : l’idée était de refaire une bonne peinture antifouling sur le bulbe pour être sûr d’une bonne glisse. Puis nous sommes repartis tôt le lendemain matin cap sur les Sables ! Nous nous sommes retrouvés avec d’autres IMOCA comme PRB, Apivia, Yes We Cam, Charal, l’Occitane en Provence, on s’est tiré la bourre de manière informelle. Vraiment sympa ! La remontée du chenal avait une saveur toute particulière. Cela rappelle des souvenirs d’il y a quatre ans, toutes les images sont revenues avec précision. L’envie est là ! Il n’y a plus d’embûche pour prendre le départ de cette course magique ».