Le navigateur britannique Alex Thomson a fait ses adieux à sa base de Gosport, dans le Hampshire, et a débuté son convoyage vers les Sables-d’Olonne, la ville côtière française qui accueillera le départ du Vendée Globe. Parti à bord de son 60 pieds IMOCA, HUGO BOSS, le marin – accompagné d’un petit équipage – a quitté le quai mercredi après-midi pour faire le voyage de 600 miles nautiques (nm) vers l’ouest de la France, où le bateau restera pendant trois semaines jusqu’au départ de la course le 8 novembre.

Alex Thomson arrivera en France comme l’un des favoris pour le Vendée Globe de cette année, un défi éreintant qui verra 33 skippers naviguer en solitaire, sans escale, sans assistance pour 28 000 nm autour du monde.

La course – qui a lieu tous les quatre ans seulement – n’a été remportée que par un marin français et est considérée par beaucoup comme l’un des défis sportifs les plus difficiles au monde, poussant les marins à leurs limites absolues tant sur le plan mental que physique.

Au cours des deux dernières éditions de la course, Alex Thomson s’est révélé être un concurrent important pour ses rivaux français, s’assurant une troisième et une deuxième place en 2013 et 2017 respectivement. Pour ce marin de 46 ans, gagner la course serait un objectif de toute une vie, et un moment historique pour le sport britannique :

« C’est 20 ans de ma vie. Alors oui, c’est ce que nous avons tous attendu et ce à quoi nous avons tous travaillé.

« Je vais naviguer à bord d’HUGO BOSS jusqu’aux Sables d’Olonne avec un petit équipage et le reste de notre équipe nous y retrouvera. Le bateau est quasiment prêt pour la course, avec seulement des petits réglages à faire lorsque nous arriverons en France pour se préparer pour la course dans trois semaines. C’est toujours un bon sentiment d’être en route vers le village et d’être très près de la ligne de départ !

« Bien sûr, le départ sera très différent cette fois-ci à cause de COVID et je suis triste de ne pas pouvoir rencontrer les milliers de fans qui se présentent pour soutenir les skippers. Cela dit, cette course est faite pour être suivie aussi digitalement, donc je suis excité à l’idée de me retrouver au milieu de l’océan, en compétition avec les autres skippers, à divertir tous ceux qui suivent le Vendée Globe de chez eux. Cette fois-ci, nous allons faire encore plus pour que les gens nous accompagnent pendant la course, afin qu’ils aient l’impression d’être à bord et puissent vivre les hauts et les bas avec moi.

« L’objectif est évidemment d’y aller et de gagner. Mais pour y arriver, il faut terminer. Et cette course est très, très difficile à terminer. Mais si nous arrivons à atteindre la ligne d’arrivée, je suis sûr que nous avons la possibilité de remporter la victoire. Une victoire validerait certainement tout ce que nous, en tant qu’équipe, avec nos partenaires, avons entrepris dans ce long voyage ».

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