Cinq jours intenses de Défi Azimut ont pris fin, hier soir, à Lorient La Base. Des runs de hautes vitesses, 48 heures au large du golfe de Gascogne et un beau tour de l’île de Groix, ont permis au skipper suisse de goûter à nouveau au plaisir de la compétition. Et du plaisir, Alan Roura en a beaucoup pris, tout en trouvant de nouveaux axes de travail pour les prochaines semaines, consacrées aux tous derniers préparatifs avant le départ de l’IMOCA La Fabrique aux Sables d’Olonne, dans un mois tout pile.

Alan Roura raconte :

« Il y a du négatif, du positif mais dans l’ensemble je suis plutôt content de cette reprise de course. Car finalement, avec la crise sanitaire et la naissance de ma fille je n’ai pas pu régater avec mes futurs concurrents du Vendée Globe. Cela m’a permis de me remettre dans le bain, même si ce format de course n’est pas le plus adapté à mon bateau. La Fabrique a besoin de faire du large et de parcourir un grand nombre de milles. J’avais mes voiles du Vendée Globe pour me mettre en conditions tour du monde. Cela ne m’a pas forcément aidé sur le Défi Azimut car les conditions de vent étaient faibles, c’était inadapté mais cela m’a permis de peaufiner quelques réglages et des dernières mises au point.

Dans l’ensemble, ces cinq jours étaient une bonne répétition générale pour le Vendée Globe. C’était un moment vraiment sympa, cela m’a permis de reprendre mes marques, en mode bien énervé sur l’eau et voir si, physiquement, je tenais encore la cadence. La réponse est oui, je n’ai pas fait de bêtises dans mes manœuvres, celles-ci étaient plutôt propres. Pendant les 48 heures, il y a eu des changements de voile pas évidents et tout s’est très bien passé, je suis content.

Pour la suite du programme, nous allons mettre le bateau en configuration Vendée Globe. C’est à dire, charger les derniers sacs, s’occuper des dernières petites bricoles afin que tout soit prêt pour descendre La Fabrique aux Sables d’Olonne. »

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