J – 365 jours pour Safran
Dans un an jour pour jour, le samedi 10 novembre 2012, le départ du 7e Vendée Globe sera donné aux Sables d’Olonne. Ce sera le deuxième tour du monde en solitaire sans escale et sans assistance pour Safran et Marc Guillemot. Un skipper jusqu’ici plutôt satisfait du comportement de sa machine sur la Transat Jacques Vabre…
« Le Vendée Globe ? Je n’y pense pas tous les matins en me rasant, mais ce sera forcément ma priorité dès l’arrivée de cette Transat Jacques Vabre. Je n’aurai plus que ça à l’esprit ! » Marc Guillemot manie volontiers l’humour, au beau milieu de l’Atlantique, alors qu’il dispute la Transat Jacques Vabre en double avec Yann Eliès. Dans un an exactement, Marc partira seul à la barre de Safran pour tenter de faire mieux que lors de l’édition précédente. En tous cas, se hisser pour la deuxième fois consécutive sur le podium le plus convoité des marins solitaires.
Treize bateaux déjà inscrits
La concurrence, évidemment, sera rude. Treize bateaux sont inscrits à ce jour dont Safran, mais l’organisateur de la course estime que 15 à 20 marins pourraient être au départ. Parmi eux, Vincent Riou (PRB), vainqueur de l’édition 2004/2005 et Armel Le Cléac’h (Banque Populaire), deuxième en 2009 sur des bateaux de dernière génération. Ce sera aussi le cas pour François Gabart (Macif), Bernard Stamm (Cheminées Poujoulat), Jean-Pierre Dick (Virbac-Paprec) et Javier Sanso (Acciona). Les autres inscrits sont Kito de Pavant (Groupe Bel), Arnaud Boissières (Akena Vérandas), Dominique Wavre (Mirabaud), Alessandro di Benedetto (Team Plastique), Alex Thomson (Hugo Boss) et Mike Golding (Gamesa). Sept Français, un Espagnol, un Italien, deux Suisses et deux Anglais… Neuf d’entre eux sont, ou ont été avant leur abandon, des adversaires de Safran dans cette Transat Jacques Vabre.
« J’ai un bateau fiable »
Premier verdict à la lumière de cette première semaine de course ? « Au niveau du bateau, je suis plutôt serein sur les choix qui ont été faits – avec Safran, les architectes et mon équipe pour l’améliorer et le fiabiliser. Il reste de petits détails à revoir pour qu’il soit totalement optimisé d’ici un an. Ce qui est certain, c’est que j’ai un bateau encore plus fiable, ce qui me permet d’être plus détendu et plus apte à préparer la course qu’il y a trois ans», résume Marc Guillemot qui ajoute pour conclure : « Sur cette Transat Jacques Vabre, nous avons des conditions difficiles et c’est vrai que c’est rassurant de voir que Safran tient bien la marée. Pourtant il n’est pas épargné ! Autre point positif : les choix de voiles que nous avons faits me paraissent très satisfaisants. Tout cela est plutôt de bon augure. »