Dernière opportunité pour s’inscrire à la Translém !
Plus de nonante concurrents ont déjà confirmé leur participation à la 47ème SYZ Translémanique en Solitaire (liste des inscrits), alors que 100 concurrents au maximum sont acceptés. Parmi eux, des bizuths qui découvriront la course la plus exigeante du Léman, mais aussi des habitués et anciens vainqueurs. Comme par exemple François Thorens (Cellmen TBS), vainqueur en temps réel en 2017, Patrick Girod (Raïjin), vainqueur en temps réel en 2018 et 2019, Patrick Ducluzaux (Gaston 3), vainqueur Toucan en 2018 et 2019, Joshua Schopfer (Spirit Of…), vainqueur Surprise en 2019, Cédric Pochelon (Pile ou Face), vainqueur en temps compensé en 2016.
A partir de dix bateaux par classe, un classement hors jauge TCF par classe sera mis en place. Chaque classe est donc encouragée à motiver un maximum de membres de l’ASPRO à s’inscrire au plus vite, pour avoir son propre classement. Pour l’instant, seuls les Surprise ont leur propre classement.
Inscription en ligne ouverte jusqu’au dimanche 16 août. Passé ce délai, les inscriptions seront encore admises jusqu’au dimanche 23 août 2020, moyennant une finance de CHF 320.-.
L’expérience des anciens ou la fougue des jeunes ?
La nouvelle génération pousse-t-elle les « vieux crabes » du Léman dans les régates lémaniques comme la SYZ Translémanique en Solitaire ? C’est ce que les classements des dernières années semblent insinuer ! En Surprise notamment, la classe plus représentée du Léman dans toutes les régates. Ces dernières années, Patrick Girod, Guillaume Girod, Joshua Schopfer, Cédric Pochelon et bien d’autres ont volé la vedette aux incontournables « vieux » navigateurs Lémaniques. Comment ? Pourquoi ?
Quelques éléments de réponse avec Jacques Emery :
« Les bateaux qui gagnent en temps réel sont très physiques, comme le Psaros 33. C’est la facteur limitant pour les moins jeunes comme moi ! Par ailleurs, beaucoup des jeunes participants ont fait les 5 Jours du Léman plusieurs fois, et ont ainsi une connaissance du lac énorme. Malgré leur âge ! Cela renforce la connaissance du lac à une vitesse accélérée, par rapport à l’apprentissage que l’on avait à l’époque. Ils font cinq tours du lac en une semaine chaque année ! Sans oublier des structures comme le CER et d’autres moyens mis en place pour former les jeunes. Leur courbe d’apprentissage est accélérée, ils sont jeunes, réfléchissent vite. Mais nous, les « vieux », avons encore un petit coup sous la manche, j’espère ! »
Guillaume Girod trouve des avantages dans les deux camps !
« Je pense que les jeunes ont peut-être plus d’audace ou d’imprudence dans les choix tactiques. On a par ailleurs de l’énergie à revendre ! Je ne pense toutefois pas que nous ayons des meilleures chances qu’eux, surtout en solitaire. Parfois il faut savoir calmer les ardeurs et anticiper ! »
Un ambassadeur de marque local : Aurélien Ducroz
Chaque année, le Comité d’organisation a le plaisir d’inviter un navigateur de renom à participer à la SYZ Translémanique en Solitaire comme ambassadeur. Cette année, le Comité d’organisation présidé par Christophe Amberger a le plaisir d’inviter Aurélien Ducroz ! Il a accepté de venir se frotter aux spécialistes du lac pour l’édition 2020.
Spécialiste de la glisse à tous les niveaux, il a été champion du monde de freeride avant d’être marin. En charge du projet Latitude Neige Longitude Mer depuis 2009, il a notamment participé au Tour de France à la Voile, à la Mini Transat 6.50, à la Rolex Fastnet Race et termine quatrième de la Transat Jacques Vabre en Class 40 en 2013. Il prépare actuellement le prochain Vendée Globe.
Une planche de prix 100% suisse
Cette année, le nouveau président du Comité d’organisation a tenu à soutenir les producteurs locaux pour les prix qui seront offerts aux vainqueurs de la 47e édition. Sans dévoiler l’ensemble des cadeaux, il s’agira de savoir faire suisse en coutellerie, et produits gastronomiques locaux.
« Nous avons privilégié cette année les producteurs locaux et les produits suisses pour des raisons évidentes », ajoute le Directeur de Course Amberger. « J’espère que les concurrents seront satisfaits de ce changement par rapport aux années précédentes ! »