L’IMOCA en soutien aux scientifiques de l’UNESCO
Deux cents jours avant le départ du Vendée Globe 2020 le 8 novembre prochain, et en ce mercredi 22 avril, 50ème Journée de la Terre, les skippers actuellement confinés soulignent leur collaboration avec les scientifiques de la Commission océanographique intergouvernementale (COI) de l’UNESCO.
Dans une vidéo, les skippers de cinq nationalités partagent ainsi, depuis chez eux, des messages positifs sur leur engagement en faveur de la science en mer.
Dans leurs témoignages, ces marins rodés à la solitude au large évoquent la nature qu’ils aiment et la façon dont ils contribuent à une meilleure compréhension de l’océan en mesurant notamment l’impact humain dans les zones reculées des mers du Sud.
La surveillance de l’océan impactée par la crise du Covid-19
Ce lundi 20 avril, la Commission océanographique intergouvernementale tenait une réunion virtuelle ayant pour objectif d’informer les délégations permanentes de l’UNESCO des réponses apportées par la Commission sur les impacts de la crise du Covid-19 et les moyens d’assurer la continuité de leurs programmes et services.
Le partenariat signé avec la Classe IMOCA le 31 janvier dernier a été l’un des points forts de la discussion. Le film a été ainsi partagé avec près de 160 délégations des 195 États membres qui ont ainsi salué le travail et l’enthousiasme derrière cette initiative qui réunit scientifiques et marins en première ligne de la lutte contre le changement climatique.
En effet, ces marins voient l’impact humain sur l’océan alors qu’ils repoussent leurs limites dans les régions les plus isolées de la planète. Cela donne à certains une motivation profonde de contribuer au travail des chercheurs dans les domaines de l’observation des océans et du climat.
L’IMOCA et la Commission océano-graphique intergouvernementale de l’UNESCO (par l’intermédiaire du JCOMMOPS, qui coordonne et surveille au niveau international le système mondial d’observation in situ des océans) travaillent sans relâche pour mobiliser les scientifiques et les marins, dans le contexte de règles de confinement quasi mondiales, afin de garantir que les observations océaniques et la richesse des connaissances qu’elles peuvent apporter aux décideurs restent en tête de l’agenda politique pendant la prochaine Décennie des sciences océaniques au service du développement durable (2021-2030).