30 solitaires pour les 60 ans de The Transat
Le 10 mai prochain, ils seront 30 marins à célébrer les 60 ans de The Transat CIC. 30 solitaires à conjuguer tradition océanique et grandes premières en s’élançant sur un tracé inédit reliant Brest et la Bretagne, à Charleston et l’Amérique. Trimarans géants défiant les lois de la gravité, monocoques IMOCA en préparation appliquée et appuyée pour le Vendée Globe ou Class40 aux ambitions affûtées, le plateau de l’édition 2020 de la mère des courses transatlantiques en solitaire ne va pas manquer de sel. Marins multi-capés, jeunes pilotes en quête d’expérience, amateurs plus qu’avertis, le casting de ce cru historique promet l’écriture d’un nouveau chapitre riche, dense et enthousiasmant…
9 Class40 dans le sillage d’Eric Tabarly
Du quai Malbert à la marina du Château, le port de Brest va vivre au rythme de The Transat CIC à partir du 30 avril, date de l’inauguration du village départ de la course. Pour rendre à ce monument de la course au large les honneurs dus à son rang, ils seront 30 solitaires à rallier la cité du Ponant. Parmi eux, 9 Class40 partiront à l’assaut de l’Atlantique par la face Nord et s’attaqueront à l’un des morceaux de choix d’un programme 2020 particulièrement relevé avec à suivre l’Atlantic Cup et la Transat Québec-Saint-Malo en guise de retour en France.
Si Ian Lipinski et son détonnant « Crédit Mutuel » feront figure de favoris, ils seront plusieurs à vouloir jouer les troubles fêtes, à commencer par Luke Berry (Lamotte Module Création), Jörg Riechers (Imagine a better world) ou encore Kito de Pavant (Made in Midi). Pour ces marins professionnels ou amateurs engagés à bord des plus petits bateaux de la flotte, emprunter le sillage de Sir Francis Chichester ou d’Eric Tabarly aura forcément une saveur particulière.
17 IMOCA pour une course à enjeux
20 pieds plus long, les IMOCA s’imposeront par leur forte représentation au départ – 17 marins – mais également par les enjeux affichés par les différents concurrents. A quelques mois du coup d’envoi du prochain Vendée Globe, les monocoques d’Armel Tripon (L’Occitane en Provence) et du Japonais Kojiro Shiraishi (DMG MORI Global One) tireront leurs premiers bords en compétition et attireront forcément de nombreux regards. Bien décidés à inscrire leur nom au palmarès de The Transat CIC et à marquer les esprits d’entrée de saison, Charlie Dalin (Apivia), Samantha Davies (Initiatives-Cœur), Kevin Escoffier (PRB) ou encore Thomas Ruyant (Advens for Cybersecurity) auront le couteau entre les dents… et ils seront loin d’être les seuls. Qu’ils viennent chercher une victoire, un podium, un Top Ten ou une qualification pour le tour du monde en solitaire sans escale et sans assistance, ces marins de la classe IMOCA auront tous une carte majeure à jouer entre Brest et Charleston.
4 géants dans leurs eaux
Les 4 géants de la catégorie Ultime, exerceront forcément un attrait particulier dans les eaux finistériennes. D’abord parce que leurs mensurations « extrêmes » ne laissent jamais le grand public indifférent, mais aussi parce que nombreux sont les Brestois venus célébrer ces marins ces dernières années, lors de leurs départs ou arrivées de records océaniques. Thomas Coville (Sodebo Ultim’3), Pascal Bidégorry (Macif), Franck Cammas (Edmond de Rothschild) et Yves Le Blevec (Actual Leader Ultim) sont chez eux à Brest. Figures de proue des 60 ans de The Transat CIC, les grands trimarans ouvriront la voie vers Charleston à partir du dimanche 10 mai, 15 heures.
Les inscrits en chiffres :
- 30 concurrents
- 9 Class40
- 17 IMOCA
- 4 Ultimes
- 4 femmes
- 7 pays représentés : France, Angleterre, Allemagne, Suède, Italie, Suisse, Japon