La 15e édition de la Transat AG2R – La Mondiale, épreuve phare du calendrier 2020 de la classe Figaro Bénéteau, s’élancera le 19 avril prochain, de Concarneau. Une vingtaine de tandems mettra alors le cap sur Saint-Barth, aux Antilles, avec un total de 3 890 milles à parcourir. Parmi eux, Tom Laperche et Loïs Berrehar. Les deux hommes formeront alors un duo inédit depuis le lancement de la Filière d’excellence de course au large Bretagne – Crédit Mutuel de Bretagne en 2011. Ce sera, en effet, la toute première fois que les skippers Espoir et Performance du projet participeront ensemble à la fameuse transat en double. Un challenge particulièrement motivant pour les deux jeunes navigateurs qui vont ainsi pouvoir poursuivre leur travail commun sur le Figaro Bénéteau 3 entamé il y a un an, mais aussi et surtout associer leurs compétences et leurs talents pour tenter d’aller chercher la victoire à Gustavia.


Articulé autour de quatre courses, le Championnat de France Elite de Course au Large 2020 comprend notamment deux épreuves incontournables de la classe : la Transat AG2R – La Mondiale puis la Solitaire du Figaro. La première, dont le coup d’envoi est programmé le 19 avril, se jouera en double. Bien que différent, l’exercice est parfait pour se préparer à la seconde, , ainsi que l’explique Loïs Berrehar. « L’AG2R est une course longue mine de rien, et il faut réussir à bien gérer dans la durée », note le Morbihannais qui s’était aligné au départ de la course il y a deux ans aux côtés d’Erwan Le Draoulec. « Même si ça représente près de 4 000 milles, ça part d’emblée sur le rythme d’une étape de la Solitaire. Il faut donc réussir à être dans le coup dès le début », annonce Loïs qui sait que pour mettre la machine en marche rapidement, il peut compter sur la fougue de son acolyte, Tom Laperche.

Une belle carte à jouer

« On se connaît déjà bien. Humainement, on sait que tout devrait très bien se passer. On a commencé nos premiers entraînements en double cette semaine lors d’un stage encadré par le Pôle Finistère Course au Large, à Port-la-Forêt. Trois autres vont suivre d’ici au départ de la course. On va se concentrer sur la communication et la répartition des manœuvres, même si on est déjà bien calé sur ces aspects-là. On va également axer notre travail sur les voiles et la vitesse car on sait que sur une transat, c’est un paramètre important. Parallèlement, on va très vite se pencher sur la météo du parcours pour rivaliser au mieux avec les duos plus expérimentés que nous, et donc plus à l’aise sur ce point », explique Tom, bien conscient d’avoir une belle carte à jouer entre Concarneau et Saint-Barth, lui et Loïs, malgré leur jeune âge, affichant, à eux deux, déjà sept transatlantiques au compteur. « On a tous les atouts en main pour faire de belles choses et on a plutôt de l’énergie à revendre. On vise la victoire sans complexe. Passer quinze jours en mer ne représente pas d’appréhension, ni pour l’un ni pour l’autre. On sait ce que l’on vaut et on évolue bien ensemble depuis un an déjà. On est complémentaire et tout le travail que l’on va poursuivre ensemble pendant cette AG2R sera forcément positif pour la suite », confirme son binôme.

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