A guichet fermé !
Alors que la 12e édition de la St.Barth Cata Cup approche à grand pas, elle fait le plein ! Avec, à ce jour, 60 duos inscrits, l’épreuve va, en effet, se jouer à guichets fermés. De quoi ravir les organisateurs dont le succès de l’évènement ne fait que se renforcer d’année en année, mais aussi garantir de belles empoignades sur l’eau, d’autant que le plateau, en plus d’être important en termes de quantité, l’est également en termes de qualité, avec à la fois un grand nombre des meilleurs internationaux en Formule 18, des champions de voile légère, des amateurs éclairés, mais aussi quelques petits nouveaux séduits à leur tour par le format de la course. Revue de détails.
Le compte à rebours a commencé pour les organisateurs de la St.Barth Cata Cup. C’est, en effet, dans moins de trois semaines maintenant, que sera donné le coup d’envoi de la 12e édition et, d’ores et déjà, l’évènement promet du grand spectacle, avec des régates de très haut-niveau.
Et pour cause, l’épreuve réservée aux Formule 18, va rassembler 60 équipages parmi lesquels les plus grands spécialistes de la discipline tels que les Belges Patrick Demesmaeker et Olivier Gagliani, tenants du titre, ou encore le Grec Konstantinos Trigonis et les Argentins Cruz Gonzales Smith et Mariano Heuser, respectivement deuxième et troisièmes au dernier mondial de la classe cet été (plus de détails dans le communiqué du mois dernier), mais également une multitude de profils différents. Sur le plan générationnel d’abord, puisque les 120 coureurs engagés cette année sont âgés de 19 à 68 ans, le benjamin de la bande étant l’Argentin Octavio Doberssan, et le doyen, l’Américain Ken Marshack. Ce dernier, l’une des figures du circuit Classe A dans son pays depuis de nombreuses années, fait partie de ceux qui ont choisi de naviguer en famille à Saint-Barth. Du 20 au 24 novembre, il sera, en effet, associé à son fils (Eric), tout comme Patrick Carro (Wil liam), côté français.
Eux n’ont pas un lien de filiation, mais un lien de parenté : les frères Boulogne, Emmanuel et Vincent. Fidèles parmi les fidèles de l’épreuve, les Nordistes espèrent bien titiller les meilleurs, comme l’an dernier.
En plus de ceux-là, il y a ceux qui naviguent en couple, à l’image des Autrichiens Manfred Zeissel et Evelyne Haselsteiner, des Danois Jan Jensen et Penelope Wyon mais aussi des Français Paul Marette et Justine Lelieur ou encore Frédéric et Anne Boc-Ho.
Si ces derniers signent leur retour après trois ans d’absence, certains vont, en revanche, découvrir la St.Barth Cata Cup pour la toute première fois. C’est notamment le cas des Martiniquais Jonathan Suau et Mario Tassis, mais également des Saint-Barth Brice Molina et Yannis Delvas, ce dernier connaissant cependant parfaitement bien l’évènement pour l’avoir couvert en drone pour l’organisation ces dernières années.
La France bien représentée, les Etats-Unis en force
Si l’on continue de décortiquer le plateau, force est de constater qu’une fois encore de très nombreux pays sont représentés. Treize au total : l’Argentine, l’Allemagne, la Belgique, le Canada, la Grèce, la Suède, la Suisse, l’Autriche, le Danemark, les Pays-Bas, le Maroc, les USA et la France. Si cette dernière est sans conteste la nation plus représentée (Martinique, Guadeloupe, Saint-Martin et Saint-Barth compris), avec un total de 29 équipages, les Etats-Unis sont eux aussi présents en force, avec onze tandems engagés.
Peu connus en Europe, certains d’entre eux affichent cependant une grosse expérience en F18, mais aussi sur d’autres supports tels que le Classe A, le Flying Phantom, l’Extreme 40, le GC32, ou encore le M32. C’est notamment le cas de John Tomko qui sera associé à Jonathan Atwood, mais aussi de Tripp Burd (frère de Trevor, marin du team American Magic sur l’America’s Cup). Ce dernier régatera au côté de Charles Tomeo qui change donc d’équipier après trois éditions courues en double avec Dalton Tebo. Tebo, qui, pour sa part, sera de nouveau présent, mais avec Ian Ray cette fois. Bref, on l’aura compris, l’épreuve mélange des régatiers de tous les horizons. Des régatiers qui ont bien compris qu’à Saint-Barth, on fait rimer à la perfection régate de haut-niveau et convivialité.