Ils sont tous bien partis !
Le départ de Brest Atlantiques a été donné mardi 5 novembre à 11h00 devant la Chaussée de Sein. Les quatre trimarans de la Classe Ultim 32/23 se sont élancés à plus de 30 nœuds de vitesse, poussés par un vent de nord-nord-ouest d’une trentaine de nœuds et dans une mer formée de 4,50 mètres.
Le Trimaran Macif (François Gabart/Gwénolé Gahinet) a été le premier à couper la ligne, légèrement décalé au nord par rapport à ses trois concurrents, devant Actual Leader (Yves Le Blevec/Alex Pella), le Maxi Edmond de Rothschild (Franck Cammas/Charles Caudrelier) et Sodebo Ultim 3 (Thomas Coville/Jean-Luc Nélias), tous passés à l’extrémité sud de la ligne de 2,5 milles. Au programme de la première journée de mer, une descente express du Golfe de Gascogne dans une mer formée qui va cependant peu à peu s’aplanir. Le Cap Finisterre, à la pointe nord-ouest de l’Espagne, devrait être franchi au bout d’une dizaine d’heures.
Les mots ultimes :
François Gabart (Trimaran Macif) :
« Il va falloir qu’on soit prudents dans le Golfe de Gascogne avec des conditions musclées, mais c’est plutôt bien pour rejoindre rapidement l’alizé. Il faut arriver à trouver d’entrée le bon rythme pour le bateau et pour nous. Pendant les premières heures, nous aurons toujours l’un de nous deux aux écoutes et pas loin de la barre pour essayer d’aller vite sans forcer sur le bateau. A priori, il n’y aura pas beaucoup de manœuvres, ce sera surtout du pilotage. »
Thomas Coville (Sodebo Ultim 3) :
« La première journée dans le Golfe de Gascogne va être dense, il faut être très concentré tout de suite, il n’y a pas d’erreur possible, ça va nous prendre d’entrée beaucoup d’énergie. Je mesure l’enjeu de ces premières heures de course, ce n’est pas anodin, mais je n’ai pas d’appréhension particulière. Il faut passer assez vite ce Golfe de Gascogne, après, ça va être une glissade absolument fabuleuse jusqu’au Brésil. »
Franck Cammas (Maxi Edmond de Rothschild) :
« Le départ va être venté et ce soir, ça va se calmer, donc vivement ce soir ! D’ici là, on va essayer d’être prudents, pour sortir indemnes au Cap Finisterre, il n’y a aucun intérêt à attaquer d’entrée, on n’en est qu’au début de la course. On pourra faire plus demain matin quand on sera déjà assez sud ! »
Yves Le Blevec (Actual Leader) :
« Les jours de départ sont toujours des moments forts, on part confiants, c’est enfin le moment de faire du bateau ! Les dix premières heures vont être prudentes, il faudra doser entre sens marin et compétition. »