La 12e édition de la St-Barth Cata-Cup, organisée par l’association St.Barth Multihulls, aura lieu du 20 au 24 novembre prochain. D’ores et déjà, pas moins de 59 équipages représentant 11 nations ont confirmé leur inscription à l’épreuve réservée aux Formule 18. Parmi eux, il y a bien sûr les fidèles qui ne manqueraient l’évènement sous aucun prétexte, une foule de « petits nouveaux » attirés par le concept et l’atmosphère résolument conviviale de la compétition, mais aussi les super « cracks » de la série qui apprécient régater au plus haut-niveau sur un plan d’eau aussi technique que paradisiaque. Si le plateau promet donc d’être assez hétéroclite, la bagarre sur l’eau s’annonce d’ores et déjà palpitante. Qui remportera la mise cette année ?

Les Belges Patrick Demesmaeker et Olivier Gagliani, tenants du titre, deviendront-ils les premiers à réaliser le triplé ? Le Grec Konstantinos Trigonis, qui a manqué le doublé d’un cheveu lors de la dernière édition, parviendra-t-il à briller de nouveau sans son acolyte habituel, Iordanis Paschalidis ? Les Argentins Cruz Gonzales Smith et Mariano Heuser, 3e au dernier mondial de la classe en juillet dernier, réussiront-ils à se hisser sur la première place du podium ? Certains arriveront-ils à créer la surprise ? Les paris sont ouverts !

Alors que c’est maintenant dans moins de deux mois que sera donné le coup d’envoi de la 12e édition de la St.Barth Cata-Cup, 59 équipages sont d’ores et déjà engagés, preuve que le succès de l’épreuve destinée aux F18 ne se dément pas.

« La St.Barth Cata-Cup est désormais une classique. En ce qui me concerne, lorsque je fais mon planning de courses annuel, c’est la première régate que j’inscris. Elle tombe bien pour pas mal de coureurs pros, comme moi car elle vient clôturer la saison. C’est un peu la cerise sur le gâteau pour terminer l’année. Le niveau sportif y est excellent et l’ambiance super conviviale. De plus, c’est une régate clés en main. Immanquable ! », assure Gurvan Bontemps qui s’apprête à signer cette année sa 9e participation à l’évènement et qui retrouvera – après lui avoir fait une petite infidélité en 2018 – Benjamin Amiot.

Parfaitement bien rôdés ensemble, les deux hommes, qui se sont illustrés toute la saison sur le circuit des D35 en Suisse, feront à coup sûr, partie des prétendants au titre, même si la bagarre s’annonce coriace.

Car c’est un fait, depuis toujours, la St.Barth Cata-Cup réunit les meilleurs coureurs de Formule 18 du moment, et cela va de nouveau se vérifier cette année avec la présence des Argentins Cruz Gonzales Smith et Mariano Heuser et le Grec Konstantinos Trigonis. Tous les trois ont signé un podium lors du dernier mondial de classe en juillet dernier, en Espagne, et s’annoncent logiquement comme des concurrents redoutables, ainsi qu’ils l’ont déjà montré lors des deux dernières éditions.

Reste que cette fois, Trigonis ne sera pas associé à Iordanis Paschalidis mais à Marc Pirinoli. « I ordanis ne peut pas être présent cette année à Saint-Barth car il est actuellement en préparation olympique en Nacra 17 avec Myrto Papadopoulou, et leur championnat du monde, sélectif pour les Jeux Olympiques de Tokyo 2020, est programmé justement fin novembre, en Nouvelle-Zélande. Je serai donc épaulé par Marc qui connait bien le catamaran de sport et qui est issu, comme moi du Tornado, support sur lequel il a représenté l’Italie aux J.O. de Barcelone 1992 et Atlanta 1996 », explique le régatier Grec qui a déjà montré de belles choses au côté de l’Italien en terminant notamment 2e de l’Archipelago Raid en Suède récemment, mais qui aura assurément du fil à retordre sur le plan d’eau Antillais face à de nombreux très grands champions.

Du monde et du beau

Parmi ces derniers, on peut, entre autres, citer Jean-Christophe Mourniac, Erik Maris, Emmanuel Boulogne, qui n’a manqué aucune édition depuis la première en 2008 qu’il a remportée, Coraline Jaunet, Orion Martin, Alexis Rochat, vainqueur du Bol d’Or 2019 en D35, ou encore les Belges Patrick Demesmaeker et Olivier Gagliani qui font partie du cercle très fermé des doubles vainqueurs de la course avec les Néerlandais Misha Heemskerk et Eduard Zanen.

« La St.Barth Cata-Cup est une épreuve qui nous tient à cœur. Pas question pour nous de la manquer surtout qu’en novembre en Belgique, il fait un temps plutôt mauvais (rires) ! C’est aussi un bon prétexte pour aller retrouver les copains, dont les organisateurs qui mettent les petits plats dans les grands pour nous recevoir ; naviguer dans un endroit paradisiaque, et rivaliser avec les meilleurs internationaux, même si aujourd’hui, on commence à rouiller un peu et à avoir des moins bons réflexes », plaisante Olivier Gagliani, évidemment bien moins engourdi que ce qu’il dit, preuves en sont sa victoire sur le Raid Emeraude cet été en double avec Yvan Bourgnon et ses prouesses en Classe A.

« Le triplé ? Evidemment, sur le papier, ça fait rêver mais ce serait presque un hold-up vu le plateau de la course », ajoute le Belge qui n’a raté que la première édition de la St-Barth Cata-Cup et qui sait bien que chaque année, bien des équipages, y compris de nouvelles têtes, sont susceptibles de déjouer tous les pronostics !

Source

Articles connexes