Globe40, le Tour du Monde en Class40
Le Tour du Monde fait partie des rêves originels de tout passionné de mer. Le Tour du Monde est un mythe fondateur qui dépasse de loin le simple cadre sportif, une quête de soi à la découverte des autres, un accomplissement. Quel marin, quel coureur au large, quel passionné d’océans n’a rêvé un jour de descendre l’Atlantique et ses iles du Nord au Sud, de traverser l’Océan Indien, de rejoindre les rivages Polynésiens, de passer le Cap Horn et Noël en Terre de Feu, de connaître les ivresses brésiliennes du Nordeste et pour finir les douceurs de l’hiver aux Antilles ?
Pour rendre possible cette expérience SIRIUS EVENEMENTS est heureux d’annoncer le lancement à l’été 2021 de la première édition de la GLOBE 40 – La Grande Route.
La GLOBE 40 c’est un Tour du Monde qui soit accessible aux amateurs éclairés comme aux skippers de métier, un Tour du Monde qui allie à la fois la performance sportive, l’aventure et le voyage, un Tour du Monde dont le parcours s’écarte des schémas traditionnels et offre des étapes inédites, un Tour du Monde sur un support accessible sportivement et financièrement.
LA GLOBE 40 c’est un Tour du Monde qui retrouve les valeurs originelles de la course au large à travers une nouvelle « Grande Route », version moderne de la célèbre « Longue Route ».
https://youtu.be/b0LJdBtBB_I
UN PARCOURS CONSTRUIT POUR LE PUBLIC DE L’EPREUVE
Le parcours a été construit selon les valeursaffichées pour l’épreuve : la compétition sportive mais aussi l’aventure et le voyage, des étapes variées en durée, un parcours rythmé, pas d’étape « marathon » de plus 30 jours de mer environ, pas de parcours de longue durée dans les latitudes basses du « grand sud » hormis le passage des caps, des destinations inédites hors des schémas traditionnels. Un parcours avec de grandes périodes de large mais aussi une part importante en bande semi-hauturière avec de nombreuses iles « joyaux » à contourner.
Le départ sera donné à l’été 2021 d’une destination départ / arrivée ciblée en priorité sur le territoire français, en discussion à ce jour avec plusieurs collectivités, sans que la porte soit fermée à des propositions d’une autre offre européenne. Un lien fort est à créer avec le territoire choisi non seulement pour les événements du départ et les arrivées, mais aussi pour partager tout au long du parcours une grande aventure sportive, humaine, culturelle.
Puis une mise en jambe de 2200 milles environ vers les Iles du Cap Vert et sa principale marina à Sao Vicente, avec l’ile de Madeire et les iles Canaries en marques de passage ; beauté sauvage des iles volcaniques, senteurs africaines proches, premières vapeurs exotiques.
La deuxième étape est un grand morceau de navigation de 6200 milles en route directe ou plutôt 7000 milles prévisibles en surface (soit 30 jours environ pour le premier) vers l’Atlantique Sud, les terres africaines à nouveau avec le passage du Cap de Bonne Espérance, un parcours de 400 milles le long des côtes Sud- Africaines puis une remontée en Océan Indien au Sud de Madagascar vers l’ile Maurice, perle multiculturelle aux paysages nautiques incomparables.
Puis à nouveau un grand parcours de 6200 milles au départ de Maurice comme troisième étape, en laissant les merveilleuses Iles Rodrigues à tribord, une plongée au cœur de l’Océan Indien vers l’Australie et son célèbre Cap Leeuwin, une ile au nom prédestinée pour porter un phare (Eclipse Island) à parer et une nouvelle plongée vers le Détroit de Bass avant de traverser la mer de Tasmanie vers Auckland, mecque mondiale de la Voile s’il en est.
Après avoir gouté aux beautés des rivages et des terres néo-zélandaises, peuple paisible qui a su marier les cultures occidentales et Maori, ce sera le grand départ de cette quatrième étape vers la Polynésie Française, terre ultime de nos rêves maritimes ; une remontée de 2100 milles à travers les Iles Australes, destination Bora-Bora et un parcours au milieu des Iles sous le vent de l’Archipel de la Société avant d’atteindre Papeete.
La cinquième étape nous extirpera des douceurs polynésiennes pour une descente vers les franges méridionales de l’Amérique du Sud sur près de 4400 milles, à la recherche du mythique passage du Cap Horn avant de rejoindre via le Canal de Beagle la ville argentine d’Ushaïa au cœur de la Terre de Feu, cité la plus sud de la planète.
La remontée des côtes d’Amérique du Sud, Argentine, Urugay, Brésil sera au menu de la sixiéme étape pour 3300 milles en direction de Récife, la grande ville du Nordeste brésilien, le brésil tel que tous les imaginaires se le figurent ; considérée comme la Venise du Brésil, Récife est connue pour ses plages paradisiaques et son architecture coloniale.
La septième étape glissera pour 2000 milles sous des vents et des courants favorables pour rejoindre dans le sud de l’Arc Antillais la belle ile de la Grenade ; ancienne terre française, l’ile avec ses lacs de cratère et ses pentes recouvertes par la forêt tropicale est un joyau.
Enfin le retour, quelques ultimes 3600 milles pour la huitième et dernière étape, avec les Iles des Açores en marque de passage, en belle transat de retour.
Au total une Odyssée de 30.000 milles, 140 jours de mer environ pour le premier, 120 jours d’escales, pour un départ sur une date à confirmer du dimanche 27 juin 2021et un retour mi-mars 2022 pour les premiers, fin mars pour les derniers. Les étapes pour les premiers s’étalent de 12 à 24 jours, la durée de l’étape pour le dernier est calculée pour avoir au minimum 8 jours de repos.
Le parcours a fait l’objet d’une étude climatologique et de routage réalisée par la société Great Circle.
Ce parcours prévisionnel pourra être modifié éventuellement d’une étape en fonction des échanges avec les villes retenues mais restera dans l’esprit de l’épreuve décrit.
LE CLASS40 EN DOUBLE, UNE EVIDENCE
Support monocoque référent de la course au large, présent dans tous les grands événements océaniques en flotte, le Class40 offre toutes les qualités recherchées pour être le support idéal de cette aventure planétaire.
160 bateaux construits, la moitié étant actifs, 53 concurrents à la dernière Route du Rhum, le succès est autant quantitatif que qualitatif ; le Class40 a connu un bond technologique ces dernières années et est aujourd’hui un voilier de course à hautes performances comparables aux 60 pieds des Vendée Globe d’il y a 10 ou 15 ans.
La stabilité de la jauge garantit la proximité des performances et une intensité sportive remarquable sur les courses. Les marchés de la vente et de la location sont très actifs et permettent d’avoir accès un bateau rapidement à des conditions économiques raisonnables.
La dimension internationale de la Class40 offre au projet un champ d’appel à dimension planétaire non seulement auprès des coureurs habituels de la série mais de tous ceux attirés par ce double objectif d’aventure et de performance sportive de l’épreuve.
Le projet de course diffusé ce jour (disponible sur www.globe40.com) fixe le cadre sportif de la GLOBE 40 : une course en double, en double parce que conforme à « l’ADN » des coureurs en Class40, en double pour sa richesse humaine de l’aventure partagée à deux, en double parce plus sûr en mer sur un tel parcours.
Elément essentiel du projet les règles de course permettront le changement d’un skipper à chaque étape, et donc permet la constitution d’équipes pour réaliser l’ensemble du parcours, pour partager les coûts, pour s’adapter aux contraintes professionnelles ou familiales.
Enfin le classement par points permet d’éviter un avantage définitif pris par un concurrent grâce au gain en temps d’une étape particulièrement réussie.
LA SECURITE : UNE PREOCUPATION CENTRALE
Offrir une épreuve sécurisée autant qu’il se peut et adaptée aux Class40 a été une préoccupation centrale dans la conception de la GLOBE 40.
Dans le choix du parcours d’abord en limitant la durée de navigation dans les latitudes les plus basses, en alternant les longues étapes (30 jours) et celles de durée moyenne (10 à 15 jours), en veillant à avoir sur le parcours des ports en potentiels points d’assistance technique.
Et en proposant un parcours qui ne traverse que des espaces maritimes surs et des étapes dans des pays stables.
La démarche sécurité de l’épreuve comprend aussi la mise en œuvre des règles OSR(Offshore Special Regulations) catégorie 0, une vérification rigoureuse des qualifications, et tous les outils de suivi des concurrents en course au meilleur standard (balises de positionnement, assistance météo et assistance médicale).
UN PLANNING PROGRESSIF DE PREPARATION
Lancé ce jour le projet GLOBE 40 diffuse officiellement un projet de course qui fixe les bases de l’organisation sportive de la manifestation.
Cette première étape doit être suivie pour le Nautic de Paris en décembre prochain au plus tard par une seconde étape avec la publication de l’avis de course officiel, l’officialisation de la ville départ / arrivée, l’annonce du plan média. Des discussions sont en déjà cours avec plusieurs villes françaises intéressées pour s’associer à l’édition originelle de ce tour du monde qui est prévu avec une périodicité de 4 ans.
Pour les équipages un mécanisme d’inscription avec paliers est mis en place ( voir le document projet de course) : dès la publication du projet de course les équipages intéressés sont invitées à faire une déclaration d’intérêt auprès de l’organisation sans engagement financier, procédure qui permettra de créer un premier; à la publication de l’avis de course sera proposé une pré-inscription avec un engagement financier remboursable ; et troisième étape au 1erjuillet 2020 soit un an environ avant le départ de la manifestation une partie des inscriptions fermes seront exigibles mais toujours remboursables pour leur plus grande part si l’épreuve ne devait pas avoir lieu ; enfin quatrième et dernière étape dès la confirmation ferme de la 15èmeinscription et au plus tard au 31 décembre 2020 l’épreuve sera définitivement confirmée.
L’organisation affiche sa ferme intention de ne pas lancer l’épreuve à moins de 15 partants ; l’ensemble du processus décrit ci-dessus a pour but de permettre aux projets d’avancer en confiance dans la préparation de l’épreuve sans risque financier et de créer l’émulation.
Sur la plan logistique une assistance technique est prévue avec transport collectif de matériel et présence de techniciens ; une réflexion est d’ores et déjà en cours avec le chantier V1D2 de Caen et Marc Lefebvre, expert en soutien des Class40 et ancien des Tour du Monde ; pour chaque étape l’organisation négociera et proposera aux équipes un pack logistique incluant des prix négociés en transport aérien, logement et restauration.
Un point presse sera proposé en septembre prochain pour faire part de l’avancée du projet.
RACONTER LE VOYAGE ET UNE GRANDE AVENTURE CULTURELLE : LE PLAN MEDIA
La narration du voyage, de la course sera une partie intrinsèque du projet, pour en faire non seulement un défi sportif mais aussi une grande aventure culturelle, pédagogique, éducative.
Avec un sens à donner à l’évènement reliant les différentes étapes, avec une réflexion sur ce peut être en 2021 un tour de la planète confrontée à ses défis.
Et avec une production d’images et un film pour chaque étape, un plan média visant non seulement les médias traditionnels mais également les médias dédiés au voyage et à l’aventure. Le tout sur une dimension internationalequi doit être celle du plateau sportif.
Le parcours offre un formidable potentiel d’images, l’aventure vécue par les équipages un même formidable potentiel d’émotion.