L’ambiance est festive sur le quai Carnot, à quelques heures du départ de la Solo Concarneau – Trophée Guy Cotten. Les animations battent leur plein et les skippers et préparateurs s’affairent dans l’ultime préparation des Figaro Bénéteau 3. Demain, à 15h, les 16 skippers engagés s’élanceront à l’assaut d’un parcours de 270 milles nautiques dans des conditions météo idéales pour continuer à progresser et performer sur ces nouveaux bateaux équipés de foils.

Hervé Gautier (Directeur de course) nous détaille les conditions du parcours :

« Nous les lançons sur le parcours 3, celui de 270 milles nautiques qui les emmène jusqu’aux Pierres Vertes pour redescendre jusqu’à la bouée de Sud Guérande. Les conditions météo sont parfaites pour cette édition ! Le départ se fera dans 8-10 nœuds de vent de sud puis un anticyclone aux abords des îles britanniques va générer un flux soutenu de Nord-Est à Est qui restera établi de dimanche minuit à mardi. Le vent va progressivement forcir et atteindre les 20-25 nœuds. Les concurrents sont attendus de retour à Concarneau mardi vers 9h du matin. »

Gildas Morvan (NIJI) :

« C’est agréable d’être ici à Concarneau mais il ne fait pas s’y méprendre, nous allons au boulot ! Les conditions annoncées sont idéales, avec un départ dans un flux assez léger, ce qui est parfait pour les spectateurs ! Nous allons ensuite naviguer à toutes les allures possibles sur le parcours et c’est un programme parfait pour valider les voiles et les réglages. Mon objectif est de valider l’ensemble du projet à quelques semaines du départ de la Solitaire Urgo Le Figaro. Il faut voir le Figaro Bénéteau 3 comme un pur-sang à débourrer. Avant, avec le Figaro Bénéteau 2, nous avions un cheval docile mais maintenant, c’est rodéo et il faut savoir tenir les brides ! Et pour cela, il faut naviguer ! »

Sébastien Marsset (Handicap Agir Ensemble) :

« Ma préparation a forcément été restreinte car j’ai récupéré le bateau il y a quinze jours et ce sera ma première course à bord. J’avais participé à la Sardinha Cup avec Conrad Colman, me permettant de prendre la mesure du Figaro Bénéteau 3 et confirmant mon idée de me lancer en solitaire sur le circuit. J’ai encore beaucoup de choses à travailler et mon objectif est d’avancer sur la préparation du bateau. Ce que j’appréhende le plus sur le circuit, c’est l’exigence ! La différence se fait sur le détail et il faut réussir à être dans le match ; C’est tout l’intérêt ! C’est un support génial. »

Will Harris (Hive Energy Ocean Attitude) :

« Ce sera ma 2e participation à la Solo Concarneau Trophée Guy Cotten. J’avais terminé 6e l’année dernière étant bizuth ! C’était un super résultat pour ma première épreuve en solo. C’est sympa d’être à Concarneau pour ce départ, ayant fait tous mes entraînements au Pôle Finistère Course au Large de Port-la Forêt cet hiver. J’ai endommagé mon bateau sur la Sardinha Cup et cela fait 7 semaines qu’il est en chantier. J’ai une chance incroyable d’avoir rencontré Ocean Attitude, disposant d’un bateau et me soutenant en attendant que mon bateau soit remis en état. Ce ne sera pas le même bateau sur la Solitaire, mais toute expérience est bonne à prendre. »

Eric Péron (French Touch) :

« Cette Solo Concarneau sera parfaite pour valider le bateau techniquement. Je la prends comme étant la Leg O de la Solitaire du Figaro. Ce sera ma première course sur mon Figaro French Touch, mais j’y ai adapté toutes mes connaissances acquises lors de mes navigations avec certains concurrents. J’ai réussi à me concentrer sur quelques détails et ce sera l’occasion de les tester en mode course. Surtout qu’il y aura toutes les conditions pour tirer un peu dessus. Je n’ai pas d’appréhension particulière, si ce n’est dans le bon déroulé des manœuvres dans le courant et les cailloux. »

Tom Laperche (Bretagne CMB Espoir) :

« Nous allons rencontrer un gros régime d’est qui s’installe et qui sera assez soutenu. C’est bien car nous avons peu rencontré ces conditions lors des entraînements. Cela va nous permettre de prendre nos marques et continuer à prendre de l’expérience. Je vais me focaliser sur le rythme à bord, car la navigation en Figaro demande à prendre en compte de nombreux paramètres, dont la gestion de soi. Pour l’instant, mon mode de fonctionnement semble marcher et je dois continuer sur ma lancée. »

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