Parti de Concarneau il y a un peu plus de 10 jours, Sébastien Simon avait mis le cap sur Cadix (Espagne) d’où il souhaitait s’élancer pour sa première transat en tant que skipper d’un 60’. Cette traversée à bord du plan VPLP/Verdier mené jusqu’alors par Vincent Riou est l’occasion de continuer à engranger de l’expérience tandis que son monocoque (plan Kouyoumdjian) est toujours en construction à Port-la-Forêt.

Un mot d’ordre : transmission

Arrivé dans le port espagnol en début de semaine, Sébastien s’est mis en stand-by, dans l’attente d’une fenêtre météo intéressante pour tenter le record de la Route de la Découverte. Et c’est en double, avec Vincent Riou, qu’il s’est élancé la nuit dernière pour 3 884 milles. Partis à 22 heures 40 minutes 37 secondes UTC, les deux hommes devront mettre moins de 10 jours 23 heures 9 minutes et 39 secondes pour rallier San Salvador aux Bahamas et prendre la main sur ce record. Si l’esprit de compétition anime les deux hommes, ils ne s’y trompent pas… Cette transat est avant tout une superbe occasion pour Vincent de continuer à guider Sébastien dans ses premiers pas en IMOCA.

« Les modèles météo sont optimistes et nous donnent envie de croire que l’on peut tenter le record. Les premières heures, avec le thermique de Cadix et les dévents des Canaries, seront décisives » commentait Sébastien Simon avant de rejoindre la ligne de départ.

Une transat rapide

La première partie de la transat s’annonce rapide et les prévisions pour la seconde partie sont également encourageantes pour l’instant. Cela devrait permettre aux deux marins de mener le bateau au maximum de son potentiel. « Les conditions sont sympas et annoncent une transat rapide, au portant et sous le soleil. Le pourcentage de réussite est correct et même si nous ne battons pas le record, nous aurons fait un joli bout de parcours » conclut Vincent Riou.

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