Deuxième des cinq épreuves du calendrier 2019 de la classe Figaro Beneteau comptant pour le Championnat de France Elite de Course au large (dotée d’un coefficient 2 et qualificative pour la Solitaire Urgo – Le Figaro), la Solo Maître CoQ se jouera du 26 avril au 5 mai prochains. L’épreuve, organisée par Les Sables d’Olonne Vendée Course au Large pour la quatrième année consécutive, promet d’ores et déjà de réunir un plateau d’exception. Pour l’heure, de grands noms de la voile tels que Loïck Peyron, Jérémie Beyou ou encore Charles Caudrelier ont confirmé leur participation. Pour eux comme pour la quarantaine d’autres marins attendue, l’épreuve qui mixe petits parcours côtiers et course off-shore sera assurément dotée d’une saveur particulière puisque qu’elle sera la toute première confrontation en solitaire de la saison sur le nouveau Figaro Beneteau 3. De quoi garantir de belles empoignades et du spectacle de haut-vol !

Alors que c’est désormais dans moins de deux mois que sera donné le coup d’envoi de la 16e édition de la Solo Maître CoQ aux Sables d’Olonne, la liste des inscrits n’en finit plus de s’allonger. A ce jour, 30 marins ont confirmé leur inscription et une plus d’une dizaine encore devrait leur emboîter le pas dans les jours qui viennent. « On attend une bonne quarantaine de solitaires pour cette édition 2019. Une édition qui s’annonce particulièrement belle avec la participation de grands noms de la voile, le retour de nombreux anciens vainqueurs et, surtout, les premières joutes en solo sur le nouveau Figaro Beneteau 3 », avance Marc Chopin, Président des Sables d’Olonne Vendée Course au Large, club organisateur de l’évènement. De fait, si cette Solo Maître CoQ aura lieu dans la foulée de la Sardinha Cup et sera, de ce fait, la deuxième course de la saison pour les Figaristes, elle sera toutefois bel et bien la première à se jouer en solitaire.

Première confrontation en solo en Figaro 3

« Ce sera, en effet, la première confrontation en solo avec le nouveau bateau. Ces dernières semaines, on a essentiellement navigué en double et on attaque petit à petit les sorties en solo. On a donc encore énormément à découvrir d’ici à la Solo Maître CoQ et pendant la course elle-même », souligne Jérémie Beyou, skipper de Charal. « Les premières navigations montrent que le Figaro 3 est dur à manier. En ce sens, les manœuvres sur des petits parcours risquent d’être compliquées. L’avantage, c’est qu’il y aura eu la Sardinha Cup avant en duo pour se jauger sur le plan de la carbu et sur celui des manœuvres justement, mais on sait par expérience que le solitaire reste un truc à part et que ce que l’on peut voir en double n’est pas la même chose, à commencer par la hiérarchie. La Solo Maître CoQ sera donc capitale », annonce le marin originaire de la baie de Morlaix qui a déjà inscrit son nom au palmarès de l’épreuve en 2014 et qui compte bien tenter de réaliser le doublé cette année. Reste qu’il ne sera pas le seul. Loïck Peyron (Action Enfance, vainqueur de la première édition en 2003), Gildas Mahé (Breizh Cola / Equi’Thé, vainqueur en 2012) ou encore Alexis Loison (Région Normandie, tenant du titre) partiront avec le même objectif, et ils devraient rapidement être rejoints par Anthony Marchand (Groupe Royer – Secours Populaire, vainqueur en 2016) ou encore Yann Eliès (vainqueur en 2015). « Vu le plateau annoncé, la course va être intéressante, c’est certain, surtout avec son format alternant parcours côtiers et course off-shore », détaille Loison qui s’apprête à prendre part à la course pour la 7e fois depuis 2012.

Un format aussi intéressant qu’exigeant

« Avec le Figaro 3, ça risque d’être beaucoup plus chaud sur les petits parcours car, d’une part, le bateau est plus imposant que le précédent avec ses foils et, d’autre part, les manœuvres demandent plus de temps et d’anticipation. La course sera comme toujours très intense, mais surtout, elle sera le premier tour de chauffe en solo avant la fameuse Solitaire Urgo – Le Figaro qui débutera un mois après seulement », note le Cherbourgeois, impatient d’en découdre face à d’autres pointures telles qu’Armel Le Cleac’h (Banque Populaire), Adrien Hardy, Fabien Delahaye ou encore Charles Caudrelier (Le Hub by OC Sport), récent vainqueur de la Volvo Ocean Race et marin de l’année 2018 qui signe son retour sur le circuit des Figaro après onze ans d’absence. Reste que les Français n’auront pas le monopole puisqu’ils retrouveront une floppée de skippers étrangers à l’image des Britanniques Will Harris (Hive Energy) et Alan Roberts, de l’Irlandais Tom Dolan, de la Suissesse Justine Mettraux (Teamwork) ou de l’Italien Alberto Bona (Sebago) qui, après des années de Mini 6.50 et un peu de Class40, jouera le classement Bizuth, tout comme Clarisse Cremer (Everial), André Morante Perez, Achille Nebout, Clément Commagnac mais aussi Tom Laperche (Bretagne – CMB Espoir). « Comme on commence les premiers entraînements en solitaire cette semaine, c’est difficile de se fixer des objectifs en tant que bizuth. Ce qui est certain, c’est qu’il va y avoir de la belle bagarre et que ce sera une super préparation pour la Solitaire. Il faudra être fort physiquement pour ne pas se cramer sur un problème technique ou une petite bêtise afin de garder de l’énergie car ceux qui ont déjà fait la Solo Maître CoQ sont unanimes : la course est exigeante et on la termine généralement bien fatigué », explique Tom évoquant alors le format particulier de la régate, un savoureux mix de parcours construits (les 29 et 30 avril), puis une grande course de 350 milles (une boucle entre Belle-Ile, Yeu et Ré) dont le départ est programmé le 2 mai après une journée de repos.

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