Il fallait une ultime épreuve avant de pouvoir envisager sereinement l’arrivée de la Golden Globe Race. Uku Randmaa, non content d’être tenaillé par la faim, a subi une dernière tempête avec des vents de 50 nœuds et des creux supérieurs à cinq mètres. Mais l’horizon s’éclaircit…

Un vrai repas : parfois les plaisirs les plus simples peuvent prendre des dimensions insoupçonnées. Pour Uku Randmaa, le dernier de ses huit mois de course autour du monde a tourné à l’obsession : comment faire pour ne pas lâcher prise, pour rester concentré sur la navigation quand les derniers vivres qui restent à bord consistent en quelques sachets de soupe lyophilisée, du thé et quelques grammes de sucre. Heureusement, le navigateur estonien a pu améliorer l’ordinaire grâce à quelques pêches miraculeuses comme ce marlin pris dans ses lignes à la mi-février. Mais il est temps que le calvaire finisse.

Un accueil digne d’un vainqueur

Amaigri d’une vingtaine de kilos, Uku Randmaa devrait franchir la ligne en milieu de matinée, dimanche 10 mars. Son arrivée sera saluée par les deux concurrents qui l’ont précédé, Jean-Luc Van Den Heede et Mark Slats qui, tous les deux ont prévu d’être aux Sables d’Olonne pour l’accueillir sur le ponton. De même, les Sablais sont invités, comme ils savent si bien le faire, à venir en nombre le long du chenal mythique qui mène à Port Olona pour saluer l’exploit du navigateur estonien. Ce faisant Uku devrait, lui aussi, battre le temps de Robin Knox-Johnston quand il avait bouclé son premier tour du monde à bord de son Suhaili en 312 jours.

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