L’heure est aux entrainements pour Gildas Morvan en baie de Port-La-Forêt et à la découverte du Figaro Bénéteau 3 Niji. Dans quelques jours, le 26 mars précisément, la Sardinha Cup, donnera le coup d’envoi de la saison Figaro Bénéteau à Saint-Gilles-Croix de Vie. Une épreuve en double à l’occasion de laquelle le marin de Landéda a choisi d’embarquer celui qu’il connaît sans doute le mieux : Gaston, 22 ans, son fils aîné. Une grande première pour ces deux là dont la complicité évidente s’affiche depuis toujours sur les pontons. Un joli symbole de partage d’expérience et de transmission.

A l’eau depuis quelques semaines et paré de ses plus belles couleurs, le Figaro Bénéteau 3 Niji est de tous les entraînements à Port-La-Forêt. A sa barre, Gildas Morvan renoue avec les sensations et la confrontation en compagnie d’une quinzaine d’autres skippers de monotypes. Le 26 mars prochain, l’heure de la première course de la saison sonnera. Une compétition en double qui prendra la forme d’un tour de chauffe disputé sans pression de résultat mais qui aura une saveur particulière. Il s’agira en effet de la première épreuve à l’occasion de laquelle le marin de Landéda sera associé à son fils Gaston. Un duo inédit et une grande première pour le très expérimenté Gildas et le jeune homme de 22 ans qui a fait ses armes en dériveur ces dernières années et s’inspire depuis toujours de son Papa… Des échanges forts qui mixent sagesse et fougue, pour le meilleur : « Forcément, le fait de naviguer avec mon fils change un peu les choses, admet le skipper de Niji. Je suis plus sensible à ses réactions, j’essaie de ne pas trop l’engueuler ! Mais l’avoir à bord est vraiment intéressant parce que son expérience du dériveur et sa jeunesse font qu’il a beaucoup de sensations, qu’il appréhende tout très vite. Il m’apporte des choses différentes, une ouverture d’esprit. J’étais un peu fermé sur ma culture « Figaro Bénéteau 2 », alors que Gaston a un regard neuf, sur un bateau neuf et pas d’a priori. Les entraînements se passent bien, nous prenons de bons départs et la vitesse est là ! Nous sommes évidemment encore en phase de découverte et nous manquons un peu de pratique mais nous progressons à chaque navigation, nous engrangeons des informations et, par dessus tout, nous sommes contents d’être là ».

De premières impressions plus que positives confirmées par Gaston, co-skipper enthousiaste : « Nous sommes deux compétiteurs dans l’âme mais nous ne nous mettons pas trop la pression. Nous sommes beaucoup dans l’échange et dans l’apprentissage. Nous nous connaissons par cœur, c’est forcément un avantage. Il a beaucoup à m’apprendre, une énorme expérience. De mon côté, j’essaie de lui apporter la « finesse » du dériveur, l’énergie de mes 22 ans et de mon envie de course au large. Nous sommes très complémentaires ».

Une complémentarité à suivre de près à bord de Niji du 26 mars au 13 avril pour la Sardinha Cup.

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