Demain, vendredi, les tricolores font leur entrée en scène pour les premières régates du tout nouveau circuit SailGP. C’est parti pour 48 heures de show en baie de Sydney où les six équipages batailleront sur des manches ultra rapides dans le but de se sélectionner en finale samedi. Trois régates seront lancées demain à partir de 16h10 heures locale (6h10 heures française) à suivre sur Canal+ Sport et Dailymotion.

« Il fait beau et chaud, le plan d’eau et les bateaux sont magiques. L’ambiance est studieuse et on prend énormément de plaisir sur l’eau » s’enthousiasme le skipper Billy Besson, à l’aube d’une répétition générale en compagnie des cinq autres équipes engagées dans ce nouveau circuit.
« Pour ces premières régates, nous allons avant tout nous concentrer sur notre équipage, sur le bateau et sur nos manœuvres. Nous ne sommes pas encore au niveau des Australiens ou des Japonais. Mais ce que je peux dire, c’est que ce sera « fast and furious ! »

Billy Besson (barreur), Marie Riou (contrôle du vol), Matthieu Vandame (régleur d’aile), Olivier Herledant (wincheur) et Thimothée Lapauw (wincheur) se sont entraînés toute la semaine sur le plan d’eau de Sydney. Chaque heure de navigation en F50 est précieuse et l’occasion d’une progression rapide, mais le déficit d’expérience face à d’anciens challengers de l’America’s Cup n’est pas encore été comblé.

« On va s’appliquer et tout donner »

« Nous n’avons eu que sept jours d’entraînement. Aujourd’hui, l’objectif est de progresser en manoeuvres. Les virages, sur ces bateaux-là, c’est le plus important. Les empannages ou les virements, il faut pouvoir les passer en vol, parce que si tu poses la coque, tu perds 200 mètres en un rien de temps… » explique Billy.

« On court un peu après le temps » confirme Marie Riou. « Il y a encore un décalage avec les meilleurs mais on va s’appliquer à bien naviguer et surtout, on va tout donner ! Toute l’équipe est à fond ! Et puis il n’y a que cinq manches et cela ne dure que deux jours ! »

Les régates seront courtes et intenses – une vingtaine de minutes -, avec un départ vent de travers et un plan d’eau restreint par des limites virtuelles (les boundaries) obligeant la flotte à rester groupée dans un périmètre réduit.
« Les départs vont être chauds, poursuit Marie. Six catamarans de 50 pieds, lancés au taquet, au reaching… Mercredi, lors de l’entraînement, les Australiens et les Japonais ont fait à cette allure des pointes à 48 nœuds ! ».

La météo devrait être clémente pour cette entrée en matière avec 8 à 12 nœuds de vent prévus. Des conditions parfaites pour les débuts de l’équipe tricolore. « Vous avez le trac ? » demande t-on à Marie… « Ah non, pas du tout ! On a juste très envie que ça commence…»

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