Sydney et sa baie mythique sont le premier écrin du tout nouveau circuit international SailGP. Les 15 et 16 février, six équipes – Australie, Chine, Grande-Bretagne, Japon, USA et France – vont s’affronter en F50, des catamarans volants de 50 pieds monotypes surpuissants, à ce jour les bateaux à voile les plus rapides de la planète. Pour l’équipe française emmenée par les quadruples champions du monde de Nacra17 Billy Besson et Marie Riou, cette entrée dans l’arène australienne aura la saveur des grandes premières.

Un spectacle inouï

Si trois des six navigants français connaissent déjà ce type de bateau pour avoir disputé la dernière édition de l’America’s Cup, tous vont découvrir le format inédit proposé par le circuit SailGP : deux journées de régates en flotte couronnées par une finale en match racing entre les deux meilleures équipes.

Le spectacle des six Formule 1 des mers lancées à plus de 40 nœuds sur des parcours mouillés à proximité de Shark Island promet d’être grandiose. Ce sera une grande première pour Billy Besson, Marie Riou, Matthieu Vandame, Olivier Herledant et le tout jeune Timothé Lapauw… un groupe à fort potentiel, en pleine phase d’apprentissage. Animés par la volonté d’être performants et par l’enthousiasme de participer à une aventure sportive et technologique hors du commun, les tricolores sont encore dans la découverte du support. Pour cette entame en Australie, l’équipage a d’abord pour ambition de naviguer proprement face à une concurrence étrangère plus expérimentée sur le papier.

Stéphane Guilbaud, team manager de l’équipe française explique : « même si le projet a débuté il y a un an, ce qui compte ce sont les jours de navigation avec notre bateau. Cela ne fait qu’une dizaine de jours que nous l’avons à disposition et on est à notre sixième journée d’entrainement, donc on peut dire qu’on est sportivement dans le vif du sujet depuis 10 jours. Le chemin parcouru est aussi très important parce-que nous avons intégré dans l’équipe des anciens français de l’America’s Cup et une équipe d’assistance efficace sur l’analyse de la performance. Mais il reste encore beaucoup à faire pour combler la différence face à des équipes qui ont navigué déjà sur deux éditions de l’America’s Cup. »

Dans 3 jours, l’équipe rentrera en scène et dans le vif du sujet. C’est avec un esprit de compétition associé à une dose d’humilité qu’elle se présentera sur la piste aux étoiles pour disputer les 5 manches prévues en baie de Sydney. « Notre objectif premier sur ce premier évènement est d’arriver à faire fonctionner l’équipe et donc le bateau de façon sereine sans prendre trop de risques, de trouver des automatismes de fonctionnement qui nous permettront d’évoluer dans le bon sens en termes de performance » conclut le manager tricolore.

Source

Articles connexes