Les conditions dans la baie de Fort de France n’auraient pas pu être meilleures aujourd’hui avec 18-20 nœuds de vent et une mer plate. Les GC32, les Moth et Onefly engagés ont pu courir trois courses tandis que les classes Windfoil et KiteFoil se sont s’élancés sur quatre courses.

Un des meilleurs navigateur en Moth, Benoit Marie s’est imposé en remportant deux courses sur trois. Il occupe ce soir la première place du classement général provisoire, devant Aymeric Arthaud et Kalle Koster, ancien athlète olympique néerlandais en 470.
Cette performance semblait inespérée suite à une avarie sur son aile bâbord cassée dès la première manche.
« Cela a été un peu stressant pour moi – mon aile était environ 10° plus haute de ce qu’elle aurait dû l’être, et mon mât était incliné sous le vent « ,a expliqué Benoît Marie, ancien gagnant de la Mini Transat et dernièrement sacré Champion de France de catamaran de Classe A.

Du côté des Onefly, souvent surnomés « les libellules » on compte parmi les huit concurrents, Julien Villion (la Solitaire du Figaro et le Tour de France à la Voile) qui a dominé les courses en remportant les trois manches devant Hugo Feydit.

Quasi même scénario chez les KiteFoil, où Axel Mazella remporte quatre belles courses, devant Olivier Blotiere. Morgan Lagravière que l’on croise plus souvent sur les pontons de courses au large comme le Vendée Globe est actuellement troisième.
Dans la classe Windfoil qui compte sept concurrents, c’est Trevor Caraes qui domine avec trois victoires lui permettant de ce classer un première place avec deux points d’avance sur Thomas Lequesne.

Franck Cammas – NORAUTO powered by Team France, vainqueur de la Volvo Ocean Race et de la Route du Rhum, mène la « battle » des deux GC32 présents. Les deux catamarans ont attend une vitesse « folle » de plus 36 nœuds.
Team France Jeune, skippé par Robin Follin, a réussi à remporter la troisième course de la journée.
« C’est très beau ici – c’est le spot rêvé pour ce type de bateau. La mer est si plate ! Aujourd’hui, nous avons eu 15-21 noeuds de vent et nous avons pu naviguer à très grande vitesse. Nous progressons chaque jour encore plus, »explique Robin Follin.

Demain, les mêmes conditions « fabuleuses » de navigation devaient être au rendez-vous dans ce paradis du « foiling » au cœur des Caraïbes françaises.

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