La Duo Max a le vent en poupe. C’est ce que prouve avec brio le plateau de la 12ème édition de cette grande classique hauturière en double organisée par le CNTL qui relie la France et l’Espagne. Amateurs et spécialistes vont s’y mesurer avec bonheur, dans un exercice jamais simple en Méditerranée. Mais l’esprit festif et convivial des escales motivera l’ensemble de la flotte pour un périple qui devrait se boucler en rade de Marseille au terme d’une semaine d’intense régate sur l’eau.

Accueillir de nouveaux bateaux

« Je constate avec bonheur qu’il y a toujours des primo-participants » se félicite Michel Graveleau, le président du CNTL « c’est bien le but de cette belle épreuve au large. Satisfaire les plus exigeants sur le plan sportif, mais aussi ouvrir la porte à de nouveaux venus qui relèvent le défi et réalisent parfois là leur toute première expérience au large en équipage réduit ». Même son de cloche de la part de Marc Sanjuan, le vice-président du club, à l’origine de la Duo Max. « Je suis très très heureux de l’évolution de cette course. Ce que nous avons semé il y a plus de dix ans porte toujours ses fruits, notamment dans la collaboration avec les Espagnols qui sont devenus des amis et tiennent à l’épreuve presque autant que nous ! Notre souhait, c’est que cette course reste ouverte à tous. C’est la raison pour laquelle nous sommes très attachés à la jauge OSIRIS, qui est le classement officiel, même si le double classement permet à ceux qui le souhaitent de marquer des points au classement UNCL du championnat en double de la Méditerranée de course au large ».

Les forces en présence

Conformément aux vœux de ses organisateurs, la flotte de la 12ème édition de la Duo Max est composée d’un mélange d’habitués et de nouveaux venus. Sur la plus haute marche du podium, l’inoxydable Patitifa, le X412 de Pierre Ortolan qui a participé à toutes les éditions, tout comme le Sun Fast 3200 Yao, de Michel Denoual. Deux autres bateaux qui seront au départ samedi ont vu passer tout l’océan sous leurs quilles puisque Kimbe Red !, le Dufour 34 de Louis-Christian Derussy, membre du CNTL et Joope, un autre Sun Fast 3200 qui appartient à Olivier Roman, viennent tout juste de regagner la Méditerranée après avoir courue – en double en ce qui les concerne – l’édition 2017 de la Transquadra. De son côté, le Sun Fast 3200 Gilolo de Jean-Christophe Petit vient, pour la seconde année consécutive, de faire une reconnaissance du parcours puisqu’il arrive de Barcelone. Evidemment, Solenn, le JPK 1080 du pôle course du CNTL skippé par Philippe Bertrand, vainqueur en titre, sera particulièrement surveillé par ses concurrents, mais on suivra aussi No eXcape le X 412 de Bernard Flory, qui, arrivé au terme de ses mandats, vient de passer le relais de la présidence du Club. Parmi les 5 nouveaux venus, tous ne sont pas des inconnus complets, puisque l’on retrouve le Marseillais Melchior Treillet, qui a fait la Mini Transat La Boulangère 2017, en co-skipper de Jean-Yves Le Gall à bord de l’Ofcet 32 Online.

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