L’équipe de France de voile a cœur de briller à Marseille sur le plan d’eau des Jeux olympiques de 2024, lors de la finale des World Cup Series qui se dérouleront du dimanche 3 au dimanche 10 juin.

Cette première grande épreuve internationale sur le futur plan d’eau des Jeux olympiques de 2024, et ses ronds de course mouillés entre le Roucas-Blanc et les îles du Frioul dans la rade Sud de Marseille, a une saveur particulière pour l’équipe de France, forcément très attendue chez elle. Face aux vingt meilleurs régatiers de la planète sélectionnés après les épreuves des World Cup Series 2017-2018 (la coupe du monde de voile) à Gamagori (Japon) Miami (États-Unis) et Hyères (France) dans chacune des dix séries olympiques, les médaillés de bronze aux derniers JO de Rio, Pierre Le Coq en RS :X et Camille Lecointre associée à sa nouvelle équipière Aloïse Retornaz en 470, vainqueurs à Hyères font figure de favoris, tout comme Jean-Baptiste Bernaz en Laser, tenant du titre, également vainqueur à Hyères, et qui enchaîne une quatrième préparation olympique consécutive.

Les Medal Races regroupant les dix premiers à l’issue des manches de qualification et qui clôturent l’épreuve se disputeront le samedi 9 et le dimanche 10 juin devant la corniche Kennedy et seront retransmises en direct sur internet.

Pour Guillaume Chiellino directeur de l’équipe de France :

« Tout se présente très bien à Marseille. Que ce soit du côté de l’organisation ou de l’équipe de France, tout le monde s’active pour faire de cette finale de coupe du monde un bel événement international. Cette régate est vraiment très proche des formats sportifs proposés sur les Jeux Olympiques, avec de petites flottes où l’enjeu est de prendre de bons départs puis aller vite. Du côté des athlètes, nous sommes quasiment au complet avec des marins en grande forme. Ils sont tous là pour performer, faire des podiums et vont se battre pour atteindre cet objectif. Mais même s’ils connaissent tous le plan d’eau de Marseille, nous pouvons y rencontrer tous types de conditions météos. Il ne faut donc pas faire de plans sur la comète, le jeu restant très ouvert ».

Pierre Le Coq (RS :X homme – Windsurf) :

« En planche le niveau est de plus en plus élevé avec l’arrivée d’une jeune génération qui a de grandes qualités. Mais je compte rester sur le podium mondial et de continuer sur ma lancée car j’ai fait un beau début de saison avec une dernière victoire lors de l’étape de Hyères. Aujourd’hui les compteurs sont remis à zéro, et la compétition s’annonce serrée car cette finale Marseillaise ne rassemble que les 20 meilleurs mondiaux »

Jean-Baptiste Bernaz (Laser – dériveur solitaire ) :

« L’année dernière j’ai remporté la finale de la World Cup à Santander (Espagne), alors bien sûr je compte défendre mon titre. J’ai vraiment à cœur de bien naviguer d’autant que je suis ici chez moi. Marseille est un plan d’eau que je connais bien, très ouvert mais aussi capricieux et souvent changeant. Mais je suis reposé et confiant, et cette semaine de régate est un bon état des lieux avant le championnat du monde de Aarhus en août. »

Camille Lecointre (470 femmes – dériveur double) :

« Gagner l’étape de la World Cup à Hyères avec ma nouvelle équipière Aloïse nous a permis de décrocher une invitation pour la finale à Marseille. C’est une super surprise pour nous car ce n’était pas forcément prévu au programme ! Avoir un bébé et naviguer c’est très fatigant et j’avais vraiment souhaité repartir sur un rythme léger. Mais il faut croire que cela fonctionne bien car l’ambiance est super bonne entre nous et les résultats sont là. Marseille sera certainement une belle semaine de régate, sur un format similaire aux Jeux Olympiques puisque cette finale réunit une petite flotte de vingt bateaux, identique au format que propose les Jeux. Ce sera une super expérience. »

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