Première des six épreuves du calendrier 2018 comptant pour le Championnat de France Elite de Course au large, la Solo Maître CoQ s’ouvre cette semaine, aux Sables d’Olonne. Au menu : des parcours construits puis une grande course de 300 milles entre Belle-Ile, Ré et Yeu, mais aussi et surtout des conditions musclées qui pourraient bien contrarier le programme de la journée de mercredi. Pas de quoi, cependant, perturber Sébastien Simon et Pierre Rhimbault, les skippers Espoir et Performance de la Filière d’excellence de course au large Bretagne – Crédit Mutuel de Bretagne, qui sont, pour leur part, d’ores et déjà fin prêts à en découdre.

Les Figaristes s’apprêtent à reprendre du service avec le coup d’envoi, cette semaine, de la première épreuve de la saison : la Solo Maître CoQ. Ce lundi, une interrogation subsiste néanmoins concernant le lancement des premières manches mercredi. En cause, la météo, un vent de secteur sud sud-est pour 25 à 30 nœuds, avec des rafales à 35, étant annoncé au large de la Vendée. Les prochains bulletins météorologiques permettront à la direction de course de se positionner. Quoi qu’il en soit, Sébastien Simon et Pierre Rhimbault se sentent déjà prêts à en découdre !

Un gros travail hivernal à valider

« Je suis content d’y aller. C’est toujours bien de retrouver de la confrontation officielle », note Pierre qui a enchaîné les stages au Pôle Finistère Course au Large, cet hiver, à la fois en double et en solo. « Le fait de naviguer beaucoup en duo ces derniers mois m’a beaucoup apporté pour le solitaire. Cela m’a notamment permis de me rendre compte que je ce que je faisais n’était pas si mal que ça, et de prendre un peu en confiance en moi », explique Pierre qui a également énormément appris au côté de son partenaire de team à l’automne dernier. « Avec Sébastien, nous avons beaucoup travaillé sur les réglages et la vitesse du bateau, ce qui m’a permis de gagner en aisance. Aujourd’hui, je suis prêt et l’envie est là », détaille Pierre Rhimbault, impatient de s’étalonner et de jauger la concurrence. « Une place dans le Top 10 me ferait plaisir mais mon but, sur l’eau, est avant tout de réussir à rester au contact des leaders », ajoute le jeune navigateur.

Se faire plaisir et soigner sa nav’

De son côté, Sébastien Simon n’est pas moins enthousiaste. « Je suis content d’être là. J’espère prendre un maximum de plaisir à régater », relate le skipper qui, pour mémoire, avait terminé deuxième de l’épreuve l’an passé. « J’évite de me mettre la pression même si ce que j’ai pu voir lors des entraînements cet hiver est positif. Je vais me concentrer pour faire une belle nav’ et tout donner », commente Sébastien, d’ores et déjà focalisé sur la grande course. « On ne sait pas si les petites courses vont avoir lieu ou non, mais dans tous les cas, ce qui est important, c’est la grande course. Elle risque, cette année, de se jouer essentiellement au portant et au reaching dans des conditions assez toniques. Des conditions fidèles à un mois de mars, avec de la pluie et du froid. Les deux nuits en mer vont à coup sûr être éprouvantes mais ce sera parfait pour prendre ses marques face à la concurrence », termine Sébastien Simon qui aura, comme ses adversaires, plus d’informations sur le programme à venir dans la soirée.

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