Membre de Dongfeng Race Team en 2014-15, il est de retour, avec Team Brunel. Thomas Rouxel participera à la septième étape entre Auckland et Itajaí, avec notamment un passage au coeur du grand sud, avant de franchir le mythique Cap Horn, point de départ de la remontée vers le Brésil. Il remplacera le Belge Louis Balcaen.

« Ce que j’aime particulièrement sur la Volvo Ocean Race, c’est l’intensité de la course et des régates ! Tout le monde a le même bateau, donc les écarts sont très faibles, du coup l’intensité est vraiment très élevée, ce qui est particulièrement intéressant. »

 

Thomas Rouxel sait parfaitement où il met les pieds… déjà engagé avec l’équipe de Dongfeng Race Team en 2014-15, ce ne sera pas son coup d’essai. Arrivé à Auckland il y a quelques jours, c’est l’équipe néerlandaise de Brunel qu’il rejoint, alors que les résultats ne sont pas à la hauteur de leurs espérances de début de course. Rouxel, grâce à sa participation à la course il y a trois ans, à son expérience de course au large, mais également grâce à ses qualités de barreur, pourrait être un élément clé, pour entamer une remontée au classement du côté néerlandais.

À son sujet, le skipper Bouwe Bekking déclarait : « Comme prévu, Louis Balcaen est remplacé par Thomas, qui était avec Dongfeng Race Team lors de l’édition précédente, et qui est aussi totalement impliqué avec Gitana. C’est le maxi trimaran à foils, à bord duquel il a participé à la dernière transat Jacques Vabre, aux côtés de Seb Josse ! C’est un mec génial, et on est ravi de l’avoir avec nous. »

Après une fin de parcours difficile, sans avoir été vraiment aidé par les éléments, les néerlandais terminaient la sixième étape en dernière position… Il sont actuellement avant-derniers au classement général (20 points). L’arrivée de Thomas Rouxel devrait apporter une jolie dose de fraîcheur à bord, d’autant plus que le mercato ne s’arrête pas là pour Brunel, puisque Nina Curtis, l’autralienne médaillée d’argent aux Jeux Olympiques de Londres en 2012, embarquera à la place d’Annie Lush !

Avec une septième étape qui comptera double au classement, la moindre erreur sera impardonnable, et il faudra être immédiatement dans le bain, au sein d’un équipage nouveau…

« L’étape à venir c’est la plus dur, ou en tout cas la plus mythique avec le passage du Cap Horn, c’est sûr qu’il va y avoir des moments désagréables, on va avoir froid, on va être mouillé, il y aura beaucoup de vent. Maintenant c’est ça le challenge, de repousser ses limites et d’aller dans des conditions difficiles comme ça !

On n’avait pas passé le Horn la dernière fois avec Dongfeng parce que le mât s’était cassé, mais je l’ai passé depuis sur un Jules Verne, dans des conditions particulièrement faciles, donc je croise les doigts pour que ce soit de nouveau le cas, mais il y a peu de chance donc on verra… »

Source

Articles connexes