Présent aux Voiles de Saint-Barth depuis la toute première édition en 2010, Richard Mille renforce plus que jamais son soutien à l’évènement et devient le partenaire titre de la course. Nouveauté 2018, Richard Mille met en jeu un prix destiné à récompenser le meilleur temps sur un parcours de référence : le Richard Mille Record Trophy.

Un record à établir

C’est le point d’orgue de l’édition 2018 : la création du Richard Mille Record Trophy. Le principe est simple : récompenser le bateau ayant réalisé le meilleur temps de l’épreuve sur un parcours d’une soixantaine de milles entre les îles. « Ce record sera ouvert aux classes les plus rapides, en l’occurrence les Maxi, les Spinnaker 0 et les Multicoques », annonce Luc Poupon qui, pour mémoire, avait testé le concept lors de l’édition 2015 de la course sur un tracé de 42 milles entre Saint-Barth et l’île Tintamarre. « A l’époque, le MOD70 Phaedo 3 de Lloyd Thornburg avait bouclé le parcours en un temps canon (1 heure et 53 minutes) et les retours des coureurs concernant l’exercice avait été très positif », rappelle le Directeur de course des Voiles.

Les Maxi en force

D’ores et déjà la bagarre promet d’être belle dans la classe reine, les Maxi, une flotte mixant bêtes de course en carbone et yachts alliant technologie et confort, exigence et perfection, à l’image de Richard Mille. Pour l’heure, pas moins de dix équipages ont confirmé leur venue, parmi lesquels La Bête (Reichel/Pugh 90) skippé par Yves Montanari, Windfall (Southern Wind 94) de Nelson Moore, les VOR 70 Green Dragon et Ocean Breeze respectivement menés par Johannes Schwarz et la société Zuidzande Holding, Aragon (Marten 72) d’Arco Van Nieuwland, Rambler 88 de l’Américain George David – auréolé de son récent record dans la Caribbean 600 – qui affectionne particulièrement les Voiles de Saint-Barth puisqu’il y revient pour la septième fois cette année après déjà quatre belles victoires, mais aussi les Maxi 72 Proteus de George Sakellaris (vainqueur des deux dernières éditions) et Sorcha de Peter Harrison. Ce dernier, grand habitué du podium dans la catégorie des TP52, tentera cette fois de s’imposer à la barre de son JV72, l’ancien Robertissima et Ran II construit par le chantier Green Marine sur les plans de Judel Vrolijk. Un sacré défi pour le CEO de Richard Mille Europe, Moyen-Orient et Afrique qui espère bien porter haut sur l’eau les couleurs Richard Mille. Une marque qui ne cesse de miser sur l’innovation et les matériaux de pointe comme gage d’excellence… Tout comme les marins des Voiles de Saint-Barth.

Richard Mille remettra également de nouveau pour cette édition une montre, la RM 60-01 Chronographe Flyback Régate, qui récompensera le vainqueur du classement général des Maxi Yachts, accompagnée cette année d’une nouvelle coupe, la Richard Mille-Maxi Cup.

La Route du Rhum s’invite aux Voiles de Saint-Barth

Parmi les concurrents qui ont d’ores et déjà confirmé leur participation figurent des habitués bien sûr, mais aussi de très intéressants nouveaux venus à l’image de ceux des Français Marc Dubos sur l’Akilaria RC2 en Class40 Esprit Scout, et en multicoque Christian Guyader TS42 Guyader Gastronomie et Gilles Lamiré, Multi50 French Tech Rennes St-Malo, tous les trois en préparation de la prochaine édition de la mythique Route du Rhum dont le départ de la 10éme édition sera donné en novembre. « Cela fait quelque temps que je rêvais de régater durant l’hiver aux Antilles où j’ai habité et navigué une dizaine d’années. Pendant cette période de l’année, il existe de superbes courses dans la Caraïbe avec quelques-uns des plus beaux bateaux du monde. La compétition est passionnante et les images font rêver. Cet hiver, c’est à notre tour de vivre et d’envoyer du rêve en prenant le départ de deux de ces belles courses : la Caribbean 600 et Les Voiles de Saint-Barth. Alors rendez-vous dans ces eaux merveilleuses ! », lance le vainqueur de The Transat bakerly 2017 en Multi50, Gilles Lamiré.

A l’écoute…

Le port de Gustavia prêt à recevoir les Voiles de Saint-Barth

Si le port de Gustavia a été ravagé par l’ouragan Irma, en septembre dernier, Ernest Brin et son équipe ont déployé une énergie considérable pour remettre en ordre de marche l’ensemble de leurs infrastructures. « Chaque jour qui a suivi a été un défi mais depuis mi-octobre, tout est de nouveau pleinement opérationnel », annonce le Directeur du port, promettant par ailleurs une capacité d’accueil encore plus grande qu’auparavant à partir de 2018. « Aujourd’hui, nous bénéficions d’une soixantaine de places à quai disponibles pour des yachts allant jusqu’à 200 pieds (60 mètres), avec un tirant d’eau de 4,5 mètres, mais aussi de plus d’une centaine de place au mouillage à l’extérieur », assure Ernest Brin d’ores et déjà fin-prêt à recevoir la flotte des Voiles de Saint-Barth, en avril prochain. « C’est avec un immense plaisir que nous retrouverons les amis des Voiles de Saint-Barth au port de Gustavia. En attendant, nous restons à leur entière disposition pour tous renseignements », indique t-il.

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