Ce seront les premiers signes de ce qui s’annonce être un passage du Pot-au-Noir assez peu commode… créant des opportunités pour certains, tandis que d’autres pourraient facilement se retrouver pris au piège ! Et à ce petit jeu là, SHK Scallywag ne semble pas en très bonne posture à l’heure actuelle, puisque dans la position la plus à l’Ouest… Le ton a probablement changé à bord, deux jours après ce qui semblait être un excès de joie de la part du skipper Australien.

Ils ont concédé beaucoup de milles au reste de la flotte ces dernières 48 heures, ce qui se reflète au classement, de la plus simple des manières : de la deuxième place, ils se retrouvent cinquièmes, à plus de 50 milles du leader actuel, team AkzoNobel.

La sonnette d’alarme a peut-être été tirée à bord de Scallywag, seul bateau à perdre de la distance sur le premier, alors que le reste de la flotte revient doucement, mais sûrement…

“Tout dépend de notre position au sein de la flotte à l’approche du Pot-au-Noir,” déclarait David Witt. “Il sera intéressant de voir si l’un de nos adversaires change son cap pour tenter de changer sa position.”

“Des fois tu vas gagner, et des fois tu vas perdre,” ajoute Simeon Tienpont, le skipper du bateau leader. “C’est un gros challenge pour nous. Nous pouvons prendre des décisions… mais nos poursuivants peuvent s’en inspirer, et voir si elles fonctionnent ou non.”

Le but, comme toujours est d’arriver en premier dans ce Pot-au-Noir, pour espérer en sortir en tête et basculer dans l’hémisphère sud, en route vers la Nouvelle-Zélande.

Les opinions diffèrent, quand il en vient aux conditions sur l’eau. Dee Caffari, skipper de Turn the Tide on Plastic affirmait : “C’est idéal en ce moment, on envoie tout ce qu’on peut, il y a de l’eau partout, c’est comme prendre un bain dans la figure toutes les minutes, sauf que c’est de l’eau salée, sans les bulles de savon…”

À l’inverse, sur Team Brunel, Kyle Langford semblait moins enjoué, en affirmant que la vitesse à un prix, et que les conditions de vie sont ‘brutales’.

“C’est assez horrible en bas, ça tape beaucoup et c’est difficile de trouver le sommeil. La température de l’eau est supérieure à 30 degrés, donc c’est relativement chaud à l’intérieur… C’est dur de rester cool.”

“Dehors, c’est un peu mieux. La pire chose, c’est l’eau salée qui te brûle les yeux. Nous portons des lunettes de ski… mais la bonne nouvelle c’est que l’on gagne du terrain petit à petit. Ce sont des conditions difficiles mais rapides !”

“Je suis impatient d’entrer dans le Pot-au-Noir, tous mes vêtements sont trempés, donc ça ne va pas faire de mal de tout sécher, récupérer niveau sommeil lorsque les conditions sont calmes et la mer plate, il est temps de recharger les batteries.”

Avec l’Équateur et le Pot-au-Noir sur l’horizon, Kyle devrait être rapidement satisfait !

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