Yann Guichard et ses hommes sont à poste à Brest depuis dimanche soir pour s’élancer sur le Trophée Jules Verne : même si la fenêtre météo est correcte sans être idéale, après deux mois de stand-by, Spindrift racing a choisi d’être opportuniste et de quitter le ponton en fin de matinée afin d’être prêt devant le phare de Créac’h ce lundi après-midi.

Il aura donc fallu patienter et même tenter un premier coup il y a une semaine… Mais au final, le passage d’une belle dépression sur la pointe Bretagne offre enfin une opportunité : l’entame sera certes musclée, mais l’enchaînement jusqu’à la ligne équatoriale donne un temps compris entre 5 jours 5 heures et 5 jours 10 heures. Soit quelques belles heures de marge sur le temps de référence de Francis Joyon et son équipage (5j 18h 59’).

Mais surtout l’équipage espère accrocher une dépression au large du Brésil qui leur permettrait de traverser l’Atlantique sud rapidement.

« Nous sommes en code vert : les derniers fichiers météo confirment notre départ du ponton vers midi ce lundi, avec un franchissement de ligne du Trophée Jules Verne rapidement dans la foulée : le vent d’Ouest à Nord-Ouest 25-30 nœuds va en effet forcir au fil de notre traversée du golfe de Gascogne avec des creux de cinq mètres sur la hanche. Ça va être musclé, mais seulement lors des premières douze heures. Ensuite, le vent va mollir au large du cap Finisterre avec des alizés modérés, un passage près des Canaries après plusieurs empannages. Des manœuvres en perspective ! » indiquait Yann Guichard avant d’embarquer les dernières vivres fraîches à bord de Spindrift 2.

Le Trophée Jules Verne est détenu par IDEC Sport (Francis Joyon et ses cinq équipiers) depuis janvier 2017 en 40 jours 23 heures 30 minutes. Mais notons que le trimaran rouge avait mis 12 jours 21 heures 22 minutes pour déborder la pointe de l’Afrique du Sud : améliorer ce temps est ainsi l’un des premiers objectifs de Yann Guichard et ses onze équipiers…

Source

Articles connexes