En stand-by depuis le 22 octobre, François Gabart s’est élancé ce samedi 4 novembre à 10h05 (heure française) à l’assaut du record du tour du monde en solitaire. Le skipper du trimaran MACIF a quitté son port d’attache de Port-la-Forêt vendredi soir pour faire route vers la ligne de départ du tour du monde située entre le phare de Créac’h, à Ouessant, et celui du Cap Lizard, au sud-ouest de l’Angleterre, avant de s’élancer dans un vent de 18 nœuds de Nord-Ouest.

Top départ !

Pour battre le record, détenu depuis le 25 décembre 2016 par Thomas Coville en 49 jours 3 heures 4 minutes et 28 secondes, François Gabart devra couper la ligne d’arrivée avant le 23 décembre à 12h09. En plus de travailler sans relâche pour faire avancer son trimaran de 30 mètres le plus rapidement possible, il devra donc bénéficier d’un enchaînement de conditions météo favorables. A commencer par celles rencontrées sur le premier tronçon jusqu’à l’équateur, que Thomas Coville avait franchi l’an dernier au bout de 5 jours 17 heures 11 minutes et 52 secondes.

Déclaration de François Gabart au départ du bateau de Port-La Forêt, hier en fin d’après-midi :

« On espère que cette fenêtre soit bonne pour rapidement récupérer l’alizé et aller vite vers l’Atlantique Sud. La fenêtre est courte ; ce n’est peut-être pas la meilleure fenêtre du monde mais un moment donné, il faut partir ! On sait à peu près ce qu’on a jusqu’à l’équateur mais pas après ; c’est aussi ce qui fait partie du jeu des records. D’où l’idée de partir maintenant : il faut tenter et on verra au Brésil si ça s’enchaine bien. C’est presque inouï comme timing car c’est un record qui est presque impossible à battre. Thomas [Coville] a navigué avec une certaine magie et a eu des fenêtres qui se sont enchainées à merveille. Je vais donc essayer de faire de mon mieux pour m’approcher de ce qu’il a fait. Après, il faut aussi avoir une petite étoile et un peu de réussite pour avoir cette météo qui s’enchaine bien jusqu’au bout. En tout cas, j’ai hâte de naviguer sur ce beau bateau autour du monde. C’est quasiment 2 ans de boulot pour arriver là et… à un moment, il faut y aller ! »

Source

Articles connexes