Pour la Transat Jacques Vabre, principal objectif de la saison 2017, Paul Meilhat a choisi de retrouver son complice Gwénolé Gahinet, avec lequel il avait remporté une transatlantique en double il y a trois ans. Fort de leur récente victoire sur la Rolex Fastnet Race, le 09 août dernier, Paul et Gwénolé peuvent aborder le grand rendez-vous de la saison, avec confiance, que ce soit au niveau du fonctionnement de leur duo que des performances de leur bateau…Portrait de ce tandem promis au meilleur.

– Paul Meilhat –

En 2015, la Transat Jacques Vabre était la toute première grande course de Paul Meilhat à bord d’un 60 pieds pris en main 6 mois auparavant : SMA. En moins de trois ans, après 5 transats et un demi-Vendée Globe passé dans le trio de tête, le marin de 35 ans est devenu un des grands animateurs de la classe IMOCA ; un navigateur aguerri, conscient de ses forces et des risques du métier. C’est aussi un marin complet. De ses jeunes années bercées par la voile olympique, Paul a hérité d’un goût prononcé pour les finesses de la tactique. Avant d’entrer dans la cours des grands bateaux, il semblait donc naturel qu’il jette son dévolu sur un monotype exigeant qualités régatières et sens marin. Paul s’est fait connaître sur le circuit Figaro. De 2008 à 2014, à compte d’auteur puis au sein de l’écurie Macif, il s’illustre aux premiers rangs jusqu’à remporter en 2014 la Transat AG2R La Mondiale en compagnie de … Gwénolé Gahinet. Equilibre, franchise, engagement et obstination sont des qualités qui caractérisent Paul. Des qualités qu’il partage avec « Gwéno » avec qui il reforme aujourd’hui le duo… pour le meilleur.

  • Lieu de résidence : Lorient
  • Date de naissance : 17 mai 1982 à La Garenne-Colombes
  • Situation familiale : marié, 1 enfant
  • 1,87m, 81 kg
  • Profession : Navigateur
  • Passe-temps, hobbies en dehors de la voile : Depuis 2010, il s’est particulièrement impliqué comme AMBASSADEUR aux côtés de Surfrider Fondation, la plus importante association écologique dans le milieu maritime.

– Gwénolé Gahinet –

Du Mini 6,50 au Maxi Multicoque, Gwénolé Gahinet a fait un grand bond en l’espace de quelques années. Les petits bateaux de 6,50 m et les trimarans géants chasseurs de records ont pourtant des points communs pour ceux qui les pratiquent : dans les deux cas, il faut aimer l’inconfort, l’aventure et être dur au mal. Dans tous ces exercices, Gwénolé a réussi brillamment. En 2011, il est sacré vainqueur de la Mini Transat à Salvador de Bahia. Six ans plus tard, il décroche le Trophée Jules Verne à bord d’Idec (Francis Joyon) sur un chrono qui mettra probablement longtemps à être battu. Entre ces deux espace-temps, « Gwéno » s’est fait remarquer sur un support plus raisonnable mais non moins exigeant : le Figaro. C’est dans cette série qu’il remporte la Transat AG2R 2014 avec Paul Meilhat. Cette expérience a soudé les deux hommes et c’est naturellement que Paul a fait appel à lui pour disputer la Transat Jacques Vabre. Gwénolé est entré en mars dernier dans l’équipe SMA, où ses talents d’ingénieur-architecte ont été mis à contribution pour développer les performances du bateau.

  • Lieu de résidence : Lorient
  • Date de naissance : 2 janvier 1984 à Vannes
  • Situation familiale : Marié, 1 enfant
  • 1,88m – 81 kg
  • Profession : Navigateur et ingénieur naval
  • Passe-temps, hobbies en dehors de la voile : Montagne

ILS ONT DIT :

Paul Meilhat :

« J’ai contacté Gwénolé pendant le Vendée Globe, entre ses deux tentatives pour le Trophée Jules Verne, avant qu’il ne soit appelé par d’autres skippers ! Je garde un super souvenir de notre Transat AG2R. On se connaît bien, on s’apprécie, on est complémentaires, il y a une super bonne dynamique entre nous et c’est très important pour la performance. Je cherchais une personne ayant un profil différent du pur spécialiste de l’IMOCA, une personne disponible pendant les 6 mois en amont de la course et aussi de l’expertise et un regard frais pour faire progresser SMA. En dehors du foil, nous avons tout un programme d’optimisation du bateau. »

Gwénolé Gahinet :

« L’objectif N°1 sera d’être performant sur l’eau. Ensuite, il y a la partie technique, dans laquelle je vais beaucoup m’impliquer. J’ai un bagage d’ingénieur-architecte (3 ans chez VPLP) et les IMOCA ne me sont pas inconnus car j’ai bossé avec Safran l’année du Vendée Globe. Ça me fait hyper plaisir de renaviguer avec Paul. Nous allons avoir une année assez riche. Dès cette semaine, je vais me plonger dans le dossier technique. Le côté positif c’est que nous avons du temps pour faire du développement, pour essayer des trucs à partir d’un socle de connaissances fiables et d’un bateau déjà très abouti. »

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