Ou plutôt un sacré lundi, celui que tout le monde attendait depuis des mois, aussi bien du côté des organisateurs que de celui des concurrents. Cette ligne virtuelle de la première manche, nous l’avons toutes et tous imaginée et pas qu’en rêve et pas qu’une fois. Il n’y a pas de fierté, mais seulement du bonheur, il n’y a pas eu de prétention mais seulement de l’ambition, celle de fabriquer un formidable moment de partage et de synergie. Je le précise ici car pendant que vous lisez ces lignes, d’autres groupes de personnes s’effondrent dans un chagrin incommensurable obligés de subir la loi du glaive à la place de celle du starter.
Hommage vitreux vers l’Espagne.
La course devient subitement plus belle, plus forte, plus humaine. Ce sera « pas de cadeaux » mais au bout de la journée les skippers se respecteront de tournée en tournée au zinc d’un bar interlope mais sécurisant.
La différence n’échappera à personne.

Les bateaux attendus n’ont pas failli et les outsiders conservent toutes leurs chances.
Les amateurs bleus du club ou pas loin découvrent les vibrations d’un départ géant et le souffle terrifiant des bateaux frôleurs. Ils en ont voulu, ils en ont eu.

Dès demain, on surveillera plus particulièrement l’équipage de Kumpelka avec à bord Maxime Brunel et Lionel Tissot qui se place en 3e position sur la première manche.
Après un round:
1 et 2 Pologne, 3 France.

Source

Articles connexes