Avec 125 bateaux inscrits au dernier pointage du jour, la 52e SNIM s’annonce un joli cru, avec un temps canon : beaucoup de vent et un grand soleil printanier !

“Demain, on va avoir du vent fort, suivi de deux jours de mistral et une journée médium pour lundi…“ Le scénario décrit par Bernard Daurelle Jin Tonic Sequelle, laisse présager une SNIM sportive. Ça tombe bien, c’est ce que viennent rechercher les concurrents sur la première grande régate printanière méditerranéenne (Grade 3 à la FFV). Et ça s’active sur les pontons, où les petites mains préparent les grandes unités, pendant que les amateurs terminent leur dernier journée de travail avant le week-end.

La grande course, dont le parcours sera décidé dans la soirée, en fonction du vent, est au programme de la journée de demain pour les IRC 0 (6 bateaux), 1 (9 bateaux), 2 (16 bateaux) et 3 (30 bateaux). Les IRC 3 vireront un peu avant tout le monde, histoire d’éviter un retour au petit matin.

L’occasion du grand saut dans l’inconnu pour Tonnerre de Glenn, dont l’équipage de Dominique Tian découvrira son nouveau KER46 et la classe IRC1. “On part un peu dans l’inconnu“, raconte Eric Daher, responsable de ce projet de trois ans, qui doit emmener le bateau sur le Fastnet 2019. “On ne connaît pas encore le niveau général de la classe et on ne sait pas si le bateau est bon dans le petit temps ou dans le gros temps. A priori, le gros temps ne nous déplait pas, puisque le bateau a été créé pour faire du offshore…“ Avec un rating (handicap) important, la partie n’est pas gagnée d’avance pour Tonnerre de Glenn, dont on suivra les premiers bords.

Au programme encore, les IRC4 et les Grand Surprise croiseront le fer en rade sud. Chez les monotypes, on suivra avec attention le duel entre les pères et fils d’Ortoli et Fournier-Foch. Enfin, les Surprise démarrent leur championnat Méditerranée samedi matin.

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