A 7 jours du coup d’envoi de la saison Mini 6.50 en Atlantique, sur la Lorient Bretagne Sud Mini, on commence à mieux percevoir la physionomie de la flotte. Quelques désistements ont permis de faire bouger les lignes notamment sur la prolifique liste d’attente qui comprenait plus de 15 bateaux.

Une chose est certaine : Le Mini 6.50 exerce toujours le même pouvoir, quasi hypnotique, sur les marins. Une fois qu’on a goûté à la puissance et au plaisir de naviguer sur ces bateaux pointus, on ne peut plus s’en passer.
Pour 2017 année de la fameuse Mini-Transat, les marins se bousculent au portillon des inscriptions pour valider leurs derniers milles qualificatifs. Les 60 places de la LorientBSM ont donc trouvé preneur en quelques semaines.
Courue en double sur 150 milles nautiques, la LorientBSM permet aux skippers d’inviter des amis, des compagnons d’entraînement, des pointures de la course au large et même des comédiens….

Addicts

Si 2016 était une année de découverte pour les skippers qui venaient tout juste, pour la plupart, d’acheter leurs bateaux, l’état d’esprit a manifestement évolué pour cette édition : place à la compétition sur un support qu’ils maîtrisent désormais parfaitement. L’enjeu est double : boucler sa qualification pour la Mini-Transat et commencer à marquer les esprits de ces concurrents.

A ce tarif, l’expertise du co-skipper peut s’avérer un avantage incontestable. Les anciens de la Classe font leur retour en nombre. Ils viennent épauler leurs skippers respectifs, leur apporter leur connaissance du support, leur expérience, précieuse, de la stratégie et du parcours.
Anciens vainqueurs, marins de renom, afficionados de la Classe Mini, administrateurs, architectes ou coaches ont répondu présent et la Lorient BSM rassemblera donc, les 8 et 9 avril prochain, une flopée de talents :
Lalou Roucayrol, Tanguy De Lamotte, Fred Denis, Fred Dhutil, Nicolas Boidevezi, Etienne Bertrand … le Mini6.50 est décidément addictif ; aucun d’entre eux ne dira le contraire, tant ils reviennent avec le même enthousiasme tâter du bout sur ces petits bolides.

Confrontation

La Lorient Bretagne Sud Mini accueillera 60 bateaux au départ, le samedi 8 avril prochain ; 60 jeunes marins, extrêmement motivés, qui ont, inlassablement, répété leurs gammes tout l’hiver pendant les entraînements. Il est temps, enfin, de se confronter en course, de jauger de ses progrès, d’estimer le chemin à accomplir, encore, d’ici le grand départ de septembre.

Certains auront certainement plus d’assurance que d’autres comme ce sera le cas de Ian Lipinski, tenant du titre (en double l’an passé avec Davy Beaudart). Un an après la transmission du bateau, Ian a enchaîné les milles et maîtrise désormais parfaitement son bateau l’un des plus rapides de la flotte.
Autre proto très attendu le 900 : foils, aile souple… bardé d’innovations, Arkema, ne manque pas d’atouts. Il manque à Quentin Vlamynck des milles en course car s’il a beaucoup navigué pour apprivoiser et optimiser sa monture, ce sera sa toute première sortie en course. Autant vous dire que osn parcours et es performances seront scrutés de très, très près.

En bateaux de série la donne est différente : les bateaux sont identiques, et un peu comme en Figaro, la différence se joue en premier lieu sur la maîtrise parfaite de son bateau et sur sa capacité à établir une stratégie de course gagnante. Ici les écarts sont très faibles et les concurrents risquent fort de se « marquer à la jupe ». Pierre Chedeville, Tom Dolan ou Erwan Le Draoulec vont certainement vouloir profiter de l’absence des tenants du titre pour marquer les esprits dès le lancement de la saison.

Les 60 bateaux devront tous être au ponton principal de Lorient La Base, ce mercredi matin, 5 avril où commenceront les contrôles sécurité. Une grosse vingtaine de bateaux sont d’ores et déjà amarrés au port.

La LorientBSM en chiffres :

  • 60 bateaux
  • 120 marins
  • 10 nationalités
  • 20 Protos
  • 40 bateaux de Série
  • 10 femmes

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