A un mois du rendez-vous sablais
Organisé par Les Sables d’Olonne Vendée – Course au Large avec Denis Hugues à la direction de course
Dans un mois, les monotypes du circuit Figaro remplaceront la flotte des Imoca du Vendée Globe le long du ponton d’honneur de Port Olonna. Place à la Solo Maître CoQ qui se tiendra du 21 au 30 avril 2017 aux Sables d’Olonne. Le rendez-vous annuel des coureurs au large en solitaire et à armes égales se déroulera à nouveau dans le cadre de la Foir’Expo et sera organisé par l’association « Les Sables d’Olonne Vendée – Course au large » présidé par Marc Chopin accompagné de Denis Hugues à la direction de course. Epreuve officielle du championnat de France de course au large en solitaire, la Solo Maître CoQ est affectée cette année d’un coefficient 2. L’organisation prévoit un plateau d’une quarantaine de coureurs dont 29 ont d’ores et déjà répondu présents.
Comme les hirondelles, à chaque printemps les monotypes de la classe Figaro Bénéteau reviennent s’amarrer à Port Olonna pour la Solo Maître CoQ. Ce rendez-vous sablais du circuit figaro fête cette année sa 14e édition avec un plateau éclectique et prometteur. Aux côtés des têtes d’affiche de la course au large que sont Jérémie Beyou (Maître CoQ) ou Yann Eliès (Groupe Quéguiner – Leucémie Espoir), on retrouve le champion de France Elite de course au large en solitaire Charlie Dalin (Skipper Macif) ou encore des abonnés aux places d’honneur comme Nicolas Lunven (Générali), Xavier Macaire (Groupe Snef) ou Sébastien Simon (Bretagne – CMB Performance). Les habitués du circuit seront également présents à l’instar de Gildas Mahé, d’Erwan Tabarly (Armor Lux), de Benjamin Dutreux, d’Ardien Hardy (Agir Recouvrement) tout comme les récidivistes Cécile Laguette (Eclisse), Pierre Quiroga, Justine Mettraux (Teamwork) ou les nouveaux venus Tanguy Le Turquais (Nibélis), Julien Pulvé (Team Vendée Formation), Pierre Rhimbault (Bretagne – CMB Espoir). Sans oublier, les internationaux Alan Roberts (Seacat Services), Mary Rook (Inspire+), Tolga Pamir (FreeDom Service à Domicile) et les amateurs Axel de Blay (Botte Fondation – Naho Consulting), et Yves Ravot (Hors la Rue). Un plateau encore en construction qui promet de jolis bords de confrontation en baie des Sables d’Olonne.
Pour départager les concurrents, l’association « Les Sables d’Olonne Vendée –Course au Large » parie sur un programme complet mêlant régates au contact et course au large. Ainsi du lundi au mercredi, les skippers s’affronteront sur des parcours construits en baie des Sables d’Olonne puis le jeudi, ils partiront pour 36 à 48 heures de course sur une boucle de 350 milles nautiques entre l’île d’Yeu, l’île de Ré et Belle-Île-en-Mer. Au terme de cette semaine de compétition, le successeur d’Anthony Marchand sera connu.
Ils ont dit :
Alexia Barrier (Piqd.com – Association Sauvez le cœur des femmes) :
« Jusqu’à cette année, la Solo Maître CoQ a longtemps été la seule épreuve en solitaire du circuit figaro à laquelle j’ai participé et je garde un excellent souvenir de l’organisation et de l’accueil que j’avais reçu. En parallèle du circuit figaro je navigue sur d »autres supports et dois jongler avec les épreuves. C’est donc volontairement que j’ai inscrite la Solo Maître CoQ à mon calendrier 2017 et que j’ai organisé mes déplacements en fonction de cette épreuve. Ce sera ma seule confrontation avec la flotte des figaristes avant la Solitaire Urgo Le Figaro. Une épreuve importante qui va me permettre d’ajuster les derniers réglages. Je me réjouis d’avance du mix des manches même si j’avoue avoir un penchant pour le parcours de 350 milles nautiques. La force physique qui peut me faire défaut sur les parcours construits est bien moins prédominante sur une course de fond. Enfin je suis très fière de revenir sur le circuit avec mon partenaire piqd.com et l’association Sauvez le coeur de femmes que je soutiens depuis le Tour de France à la Voile 2015. »
Yann Eliès (Groupe Quéguiner – Leucémie Espoir) :
« Ma première remontée du chenal des Sables d’Olonne lors du Vendée Globe 2008 m’a marqué à vie. Mais quelle que soit l’épreuve, Vendée Globe ou Solo Maître CoQ, cette remontée est toujours un moment particulier et le public sablais toujours très fidèle. L’envie de naviguer en figaro ne m’a jamais quitté même pendant ce Vendée Globe. C’est un circuit que j’affectionne particulièrement. Tous les ans, dès le mois de janvier, j’ai un besoin viscéral d’aller naviguer sur ce support, de régater au contact. Et cette année n’a pas dérogé à la règle. Dès janvier, j’ai vu avec Erwan Steff le calendrier de la saison et demandé si le figaro serait prêt pour y participer. Ce circuit avec des épreuves comme la Solo Maître CoQ me permet une remise en question annuelle et de vérifier si je suis toujours au niveau, si je ne suis pas dépassé sportivement mais aussi technologiquement. C’est un circuit qui regorge de grands champions et de jeunes très prometteurs, des concurrents ayant des méthodologies personnelles toujours intéressantes à connaitre et à s’en inspirer.»
Charlie Dalin (skipper Macif 2015) :
« Ma dernière fois aux Sables d’Olonne, c’était pour l’arrivée du Vendée Globe de Yann Elies dont je faisais partie de l’équipe technique. Cette fois-ci nous nous y retrouverons en tant que concurrents. Ce sera ma 4e participation mais surtout une dernière répétition avant la Solitaire du Figaro qui est clairement mon objectif de la saison. La Solo Maître CoQ est un format très intéressant en vue de ce challenge, cela nous permet de réviser une dernière fois nos manœuvres, nos réglages et de se jauger par rapport à la concurrence. Et puis même si je commence à bien connaitre le terrain de jeux, c’est un excellent repérage pour la 2e étape de la Solitaire Urgo Le Figaro. De plus l’épreuve est coefficient 2 au championnat de France et permet clairement de marquer des points. Et qui dit régate aux Sables d’Olonne dit bien souvent régate au soleil, ce qui est plutôt appréciable. Tout comme l’organisation qui est très bien rodée. »
Axel de Blay (Botte Fondation – Naho Consulting) :
« Je suis un nouveau venu sur le circuit Figaro Benétéau et la Solo Maître CoQ sera ma deuxième épreuve sur ce monotype après la Solo Concarneau. Je viens voir ce que je vaux sportivement en course au large en solitaire et la Solo Maître CoQ est un bon galop d’essai. C’est une épreuve complète qui va me servir d’entraînement. En tant qu’amateur (Axel travaille comme prestataire pour Airbus) je mets à bon escient mon temps libre pour naviguer et participer aux épreuves, toute navigation me sert de base de travail et d’amélioration. Les deux formats de course de la Solo Maître CoQ m’intéressent particulièrement : les parcours techniques pour la navigation au contact et la répétition des manœuvres, la grande course pour tous les inconnus qu’elle va soulever. Sur cette dernière j’appréhende quelque peu la gestion du sommeil mais je me connais, je peux faire preuve d’une grande ténacité et suis capable de me surprendre dans le dépassement de soi. Verdict le 30 avril ! »
Pierre Quiroga :
« L’année passée, la Solo Maître CoQ était ma toute première course sur le circuit Figaro, j’en garde un très bon souvenir. Je n’avais pas trop mal navigué et surtout pris beaucoup de plaisir sur l’eau entre les parcours techniques et la grande course. Et puis nous avions eu de belles conditions de navigation. J’espère avoir les mêmes cette année avec plus de réussite au classement général. Le plateau est certes plus étoffé mais j’ai un an d’expérience derrière moi et je me suis beaucoup entraîné cet hiver. La Solo Maitre CoQ sera une belle épreuve pour jauger le travail parcouru en un an. Mes navigations hivernales en compagnie de Kito de Pavant ou de Christopher Prat me donnent l’impression d’avoir beaucoup progresser, j’ai donc hâte de vérifier cela au contact des meilleurs figaristes. Ce sera également ma première épreuve en Atlantique de la saison et grâce à la présence d’Alexia Barrier nous doublons les effectifs méditerranéens. »