Aujourd’hui, toutes les attentions étaient tournées vers les foilers : les Flying Phantom, grande nouveauté du Martinique Cata Raid.

Ils étaient 4 à s’engager sur la ligne de départ pour la première étape reliant les Anses d’Arlet depuis le Robert. Malgré un vent un peu faible, ces bateaux volants ont pu exprimer toutes leurs capacités en planant au dessus de l’eau à des vitesses impressionnantes, surclassant les F18 et F16 dès le début du parcours. Dans la catégorie, le duo Bontemps-Amiot n’a pas laissé beaucoup de chance à ses concurrents. Dès le début de la course, ils ont pris le large pour le maintenir jusqu’au bout. Preuve en est avec l’écart important de 53 minutes à l’arrivée avec leur premier poursuivant Tomko-Atwood. A noter la belle remontée du duo Rogues-Gelee qui se classe à la 3ème place alors qu’il accusait un retard important à la sortie de la baie.

Du côté des F18 et des F16, la course a connu pas mal de rebondissements. L’avantage du début de course était anglais avec une sortie de la baie du Robert à l’avantage des duos Northrop-Farren et Sunnuks-White suivis de près par les équipages Boulogne et Dutreux-Cocaud. A partir de là un jeu d’accordéon a commencé avec la formation de 2 groupes aux options différentes : lorsque l’un prenait la tête au large, le second groupe revenait en profitant de la pression à terre. Au final c’est l’équipage skippé par Benjamin Dutreux qui l’emporte grâce à un bon positionnement sur la toute fin du parcours. A noter le duo anglais Northrop-Farren a dû abandonner suite à un dessalage qui a occasionné une voie d’eau dans le bateau.

Gurvan Bontemps et Benjamin Amiot, vainqueurs de la première étape en Flying Phantom :

« (Gurvan) C’est une belle entrée en matière pour nous. On a tricoté dans la baie du Robert, un peu regroupés avec le petit temps. Mais dès la première marque de parcours à la sortie de la baie, on est partis vent arrière avec quelques longueurs d’avance. A partir de ce moment là, je n’ai quasiment pas regardé derrière. Le bateau nécessitant une telle concentration, il n’y a que Benjamin qui parfois peut regarder les autres bateaux mais aujourd’hui l’avantage était de notre côté. Tout au long du parcours on a continué à accroitre notre avantage et on finit par gagner l’étape, c’est un bon début. (Benjamin) Les difficultés du jour étaient surtout en dehors du bateau, avec notamment pas mal d’embuches sur l’eau : casiers, tortues, bouées… On peut avoir quelques minutes d’avance, mais si on touche un obstacle, la course est quasiment finie donc on a dû slalomer. »

Benjamin Dutreux et Joris Cocaud, vainqueurs de la première étape en F18 :

« Nous sommes sortis du Robert dans le paquet de tête avec les 2 équipages Anglais et les Boulogne. Face au Vauclin on a pris un peu plus large pour profiter de la pression ce qui nous a avantagé mais les autres équipages nous ont repris dans le sud en s’approchant de la terre. Petit à petit on est remonté jusqu’au Diamant et c’est au niveau du rocher qu’il a fallu jouer un peu tactique faute de vent. Le duo Boulogne et les Anglais se sont écartés de la côte quand de notre côté on a préféré rester proche et ça a payé, on termine en tête. »