Lecointre et Defrance en course pour une médaille
Neuvième jour de régate pour les épreuves de voile qui se déroulent dans la Marina da Gloria. Pas de médaille aujourd’hui dans le camp Français, mais des coureurs qui se sont battus jusqu’au bout et qui n’ont jamais rien lâché. Jean-Baptiste Bernaz, en Laser réalise une très belle Medal Race, qu’il termine en seconde position, mais malgré cela il ne monte pas sur le podium. Le laseriste termine 5e des Jeux Olympiques après un très beau parcours. Billy Besson & Marie Riou ont montré au monde entier leur force, leur courage et leur ténacité. Ils terminent 6e des Jeux Olympiques de Rio.
L’équipage de Camille Lecointre & Hélène Defrance, actuellement en 5e position, sont quant à elles bien dans le match, la médaille d’argent est atteignable pour le duo de 470.
En 49er, 49er FX et 470 hommes les performances réalisées cette semaine n’auront pas été suffisantes, les trois équipages, qualifiés pour la Medal Race de jeudi, n’ont plus de chance de médaille.
Hélène Defrance (470), 5e du classement provisoire (8.7.2) : « Toute la semaine, ça aurait été avec les mêmes concurrentes, dans un mouchoir de poche, sauf les Anglaises qui sont médaillées avant la Medal Race. On n’est pas trop mal placées avant la finale, très très proches des filles devant et suffisamment près en points pour avoir l’ambition de les passer. Aujourd’hui la vitesse du bateau était importante et en même temps il y avait quelques coups à jouer dans le près, mais pas plus que ça, donc c’était assez simple. Dans la dernière manche, le vent est retombé, on s’en est très bien sortie. Le but de cette journée était vraiment de rester dans le coup pour jouer demain le podium, on aurait pu être mieux, mais on s’en sort et demain on va jouer pour la médaille. »
Aude Compan (49erFX), 5e du classement provisoire (16.1.3) : « Nous prenons plutôt un bon départ, mais ensuite on enchaine un peu les erreurs et cela ne nous a pas aidé à concrétiser. Sur les courses d’après, nous faisons deux bons départs, cela va mieux en vitesse et le projet se dessine du coup beaucoup plus facilement. Les quatre premières sont à très peu de points d’écart, cela jouera pour elles en Medal Race. De notre côté, on ne pourra pas jouer de médaille lors de la Medal Race, au mieux on pourra faire 5e du général, donc nous allons essayer de la gagner pour nous faire plaisir. »
Julien d’Ortoli (49er), 6e du classement provisoire (19.9.14) : « Nous avons eu des belles conditions, un plan d’eau plat, entre 10 et 13 nœuds de vent, un peu de courant, des bords assez ouverts. C’était une journée intéressante, mais assez compliquée, on a privilégié beaucoup le côté droit, mais certains bords sont passés à gauche. On était moins rapides qu’hier, donc tout de suite c’est plus dur. On n’a pris des moins bons départs, donc c’était compliqué de revenir. La Medal Race, on va essayer de la finir en beauté, pour partir sur une bonne note. »
Jean-Baptiste Bernaz (Laser), 5e des Jeux Olympiques : « Le job a été fait, mais aujourd’hui cela ne dépendait pas que de moi, donc à partir de là, j’étais obligé de faire le mieux possible et espérer que le Néozélandais se plante un peu, mais il a été bon aujourd’hui. C’est une grosse déception c’est sûr, c’était certainement mes derniers bords en Laser. C’était un bel endroit, on l’avait bien préparé, j’ai accumulé des heures, autant ici qu’à la maison, j’avais beaucoup d’espérance, j’arrivais avec un titre de vice-champion du monde, mais c’est le Laser, on était tous très proches et on savait bien qu’il allait y avoir huit personnes qui espéraient la même chose. Je suis quand même content de ma semaine, c’était une belle semaine, je regrette juste mon départ prématuré, car pour quelques mètres à vouloir agresser un peu la ligne, je l’ai payé cher dans des conditions que j’affectionnais et j’aurai pu faire une très belle manche. »
Franck Citeau, entraîneur de Billy Besson & Marie Riou : « Ce qu’ils ont fait à valeur d’exemple, de reconnaissance du travail qu’on a mis en place avec tous les gens qu’il y avait derrière eux. C’est vraiment tout l’état d’esprit qui a poussé les planchistes, qui a poussé toute cette équipe de France. Ils n’ont rien lâché, jusqu’au bout. »