Du 12 au 18 mai, le lasériste Jean-Baptiste Bernaz défendra les couleurs de la France à Nuevo Vallarta, située dans l’état de Nayarit, sur la côte Pacifique du Mexique, à l’occasion du Championnat du monde de Laser Standard. Pendant sept jours, à raison de deux manches par jour, les compétiteurs vont pouvoir s’exprimer, sur un rendez-vous qui fait office de dernier regroupement de très haut vol avant les Jeux Olympiques de Rio.

A peine quelques jours de repos pour le sudiste Jean-Baptiste Bernaz et déjà il est temps de reprendre le chemin de la compétition. Dix jours seulement après l’étape française de Coupe du monde qui s’est disputée à Hyères fin avril, le lasériste, qui représentera la France, cet été, est de nouveau d’attaque pour son mondial et compte bien figurer !

« Un championnat du monde c’est toujours important, mais celui-ci aura une saveur particulière, car il représente la dernière régate où tous mes concurrents seront présents avant Rio. Je me sens prêts, je viens d’achever l’étape de Coupe du monde à Hyères, où il ne manquait que la légende de notre sport, Robert Scheidt, et j’ai bien compris que si j’arrive à prendre de meilleurs départs, je peux jouer dans le haut du classement. », confiait Jean-Baptiste, arrivé hier samedi, au Mexique.

 

Pour Pascal Rambeau, son entraîneur, ce mondial est forcément synonyme de point de passage important avant les Jeux et ce, pour deux raisons :

« D’abord, car ce sera sans doute le dernier mondial de Laser de Jean-Baptiste et ensuite car les nations majeures ont à présent toutes choisi leur sélectionné pour les JO de Rio. Ces derniers seront d’ailleurs pour la plupart accompagnés de leurs partenaires d’entraînement, ce qui augure d’une régate de très haut niveau, on aura – je pense – un aperçu des prétendants aux médailles olympiques à l’issue de ce mondial. », explique le coach qui attend de Jean-Baptiste « qu’il se comporte en champion, qu’il aille chercher une médaille. »

Début de la compétition mercredi ; un vent de mer, à évolution lente, plutôt léger, voilà les conditions attendues à cette époque sur le plan d’eau, où il va falloir avoir les épaules pour tenir sur un format de course, qui avec ses 14 manches, diffère un peu de celui des Jeux.

La délégation française en compétition

  • Jean-Baptiste Bernaz (CN Sainte-Maxime / Armée de Champions)
  • Antony Munos (YCPR)
  • Loïc Queyroux (BN Ile Grande)

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