Ce jeudi, à 14h30, le coup d’envoi de la 7e édition de la Solo Normandie – la quatrième et dernière épreuve du calendrier événementiel 2016 de la classe Figaro Bénéteau – a été donné au large de Granville. Aymeric Decroocq et les 14 autres marins en lice se sont élancer en direction du Havre, sur un tracé d’environ 220 milles truffé de pièges. De fait, il leur faudra gérer de forts courants et des bascules de vent, mais aussi jouer à rase-cailloux. En clair, il faudra faire des choix importants et multiplier les manœuvres, ce qui n’est pas pour déplaire au skipper Bretagne – CMB Espoir qui s’est fixé de nombreux objectifs de travail sur l’épreuve et qui veut continuer de progresser en vue de la Solitaire Bompard – Le Figaro.

Rallier Granville et Le Havre via la baie du Mont Saint-Michel, les îles anglo-normandes et la pointe de la Hague en prenant garde aux passages à niveau que sont les raz Blanchard et de Barfleur sans oublier la rade de Cherbourg : voilà donc ce qui attend les solitaires engagés dans la Solo Normandie 2016.

« C’est un parcours très technique où tout peut se passer, aussi bien dans un sens que dans l’autre. Quoi qu’il en soit, ça s’annonce sympa. Humide mais sympa ! »

a commenté Aymeric Decroocq, peu avant le briefing de l’organisation, ce jeudi.

« Nous allons partir dans assez peu de vent mais dès la pointe du Cotentin, ça va monter petit à petit pour atteindre 25 nœuds au large de Cherbourg. Dès lors, ce sera assez tonique. L’avantage, c’est que ça ira assez vite », détaille le jeune skipper, par ailleurs bien conscient de la multitude des difficultés qu’il va avoir à gérer durant les prochaines 48 heures. »

Courants, bascules, algues et Cie…

« Il y a énormément de courants dans la zone et il va falloir négocier une bascule du vent entre l’ouest et le nord lorsque nous serons en train de jouer entre les îles anglo-normandes »

a ajouté le pensionnaire du Pôle Finistère Course au Large. Ses objectifs ? Profiter de la complexité du parcours pour progresser, encore et encore.

« Je ne me suis pas fixé de but précis en termes de résultat, en revanche j’espère parvenir à être régulier et à aller vite tout le temps pour me battre avec les gens qui marchent bien en off-shore. Pour cela, il faudra que je réussisse à gérer au mieux les bascules, que ce soit du vent ou du courant, tout en faisant attention à tout le reste. Je pense notamment aux algues qui sont assez nombreuses en Manche actuellement mais aussi à la pluie qui risque de réduire franchement la visibilité. Je vais essayer de faire au mieux. Je pars en mode warrior ! »

a promis Aymeric qui estime, son arrivée dans l’estuaire de la Seine samedi dans la matinée.

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