Ken Read parrain de l’édition 2016 des Voiles de Saint Barth
« Même si, au fil des années, l’événement est devenu de plus en plus majestueux, son esprit reste toujours égal à lui-même… » C’est en ces mots que Richard Mille, sponsor officiel des Voiles de Saint Barth, résume merveilleusement les six éditions de cette régate.
Un événement en pleine croissance
Depuis la première édition, le nombre d’inscrits n’a cessé de s’accroître. De 27 unités alignées sur le départ en 2010, les Voiles de Saint-Barth sont passées à 70 voiliers inscrits en 2015 et près de 80 unités sont attendues pour la septième édition, du 11 au 16 avril 2016.
Les parcours des régates, dessinés avec précision par le comité de course, sont de plus en plus compétitifs ; le transport des bateaux et des équipements est également plus simple, grâce à un service de conciergerie entièrement gratuit ; les soirées et le traditionnel « day off » – organisés dans le cadre idyllique que l’île offre tout naturellement à ses visiteurs – deviennent de plus en plus festifs ; les équipes engagées sont de plus en plus éclectiques : elles sont en effet composées de professionnels et d’amateurs venant du monde entier (Antilles françaises, États-Unis, France, Royaume-Uni, Afrique, Allemagne et Hollande entre autres).
Ken Read : « Les 40-55 pieds ont tous les moyens de réussir à s’imposer. La course pour la victoire sera très intéressante à suivre «
Tous les ans, un parrain/une marraine est élu/e pour représenter l’esprit de la plus importante régate du calendrier des Caraïbes. En 2016, C’est Ken Read qui obtient ce rôle de prestige et succède ainsi à Loïck Peyron. Avec plus de quarante titres sportifs à son actif, le skipper américain est un marin accompli et célébré au niveau mondial.
“C’est un grand honneur » déclare Read au sujet de sa nomination « Tout ce qui peut aider l’événement et le sport à se développer est très important pour moi »
Ken Read, qui est aussi le Président de North Sails, sera le skipper du 100 pieds Comanche, appartenant à Jim Clark (fondateur de Netscape) et à son épouse, l’ancien mannequin Kristy Hinze-Clark.
Reconnaissant que la lutte dans la classe des Maxi sera sûrement exacerbée cette année, Ken Read admet également que les quarante et cinquante-cinq pieds donneront du fil à retordre aux plus gros.
« Les Maxi sont bien représentés en 2016 : neuf bateaux sont déjà inscrits pour le moment. Il y a aussi des unités très compétitives, comme le tout nouveau TP52 Spookie du Steve Benjamin, elu marin de l’année aux Etats-Unis en 2015. Ils ont tous les moyens de réussir à s’imposer et la course pour la victoire sera très intéressante à suivre.”
Vesper, le TP52 vainqueur en 2015 – appartenant à l’homme d’affaire Jim Swartz- figure aussi sur la liste des inscrits en 2016 ; le TP52 Sorcha, deuxième en 2015 et skippé par l’anglais Peter Harrison (distributeur en Europe des montres Richard Mille) et le TP52 Conviction, avec Austin van Wout à la barre, seront également des concurrents menaçants dans la course pour la victoire.
« Nous avons déjà navigué contre ces équipages et avons beaucoup de respect pour eux » affirme Benjamin.
Dans la même classe que Spookie, d’autres voiliers ont de grandes chances de s’imposer : le Ker 51 “Tonnerre 4”, avec Frank Gerber à la barre, ou le tout nouveau Ker 56 “Varuna VI” de l’allemand Jens Kellinghusen qui peut compter sur une équipe expérimentée : le vétéran espagnol de la Volvo Ocean Race Guillermo Altadill et le régleur Americain Hartwell Jordan notamment.
L’équipage irlandais de Ramanessin, skippé par le gestionnaire et ancien pilote de course Christian Zugel, est également l’un des favoris grâce à ses deux victoires en 2014 et 2015.
Dans la même classe, l’équipage Corr’s Light, mené par le skipper Peter Corr avec dans son effectif des marins comme Nathan Ellis (Caol Ila R, Wild Oats) et le vétéran de l’America’s Cup Mal Parker, participera pour la première fois à cette course.
En 2015, Steve Benjamin avait réussi à s’imposer à la troisième place derrière Vesper et Sorcha, à bord de l’ancien Spookie. “J’adore cette régate et j’avais vraiment envie d’y revenir. Ma femme et moi-même aimons beaucoup les Voiles de Saint-Barth ». Heidi Benjamin navigue régulièrement à bord du bateau de son mari avec le médaillé olympique Peter Holmberg, dans le rôle de tacticien et l’américain Anderson Reggio, dans le rôle de navigateur.
Benjamin et Read apprécient tout particulièrement le format des Voiles de Saint Barth:
« Ce n’est pas le type de régate où tu te réveilles à 6 heures du matin et tu travailles jusqu’à 20 heure du soir» déclare l’américain Ken Read « La course reste très compétitive, mais tu as quand même le temps de faire de la plongée à 6 heures et profiter des restaurants français de l’île le soir…”
Ken Read marque une pause, sourit et termine son discours « Déjà, au moment de l’atterrissage à Saint-Barth, tu comprends que l’expérience qui t’attend va être atypique : sur une piste étroite, courte et qui finit sur la plage de Saint-Jean… l’île de Saint-Barth a un parfum unique ».